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Niger : Licenciement massif de journalistes après une grève chez un média privé
Un groupe de médias privé au Niger traverse une grave crise sociale. Une trentaine de salariés, incluant des journalistes, animateurs et techniciens, ont été licenciés après avoir observé une grève de 72 heures.
Revendications pour salaires impayés
Les grévistes réclamaient plusieurs mois de salaires impayés, certains affirmant que plus d’un an et demi de salaire leur est dû. La situation financière précaire des employés a mené à cette action de protestation.
Justifications économiques de la direction
La direction du groupe justifie ces licenciements par les difficultés économiques que traversent les médias nigériens. Parmi les raisons invoquées figurent la crise du Covid-19 et l’augmentation des coûts de fonctionnement.
Procédure judiciaire engagée
Les salariés licenciés, soutenus par un avocat, ont décidé d’engager une procédure judiciaire contre leur ancien employeur. Cette action en justice vise à obtenir le paiement des salaires dus et à contester les licenciements.
Tentatives de médiation gouvernementale
Le ministre de la Communication et la ministre du Travail ont tenté de jouer un rôle de médiateur pour résoudre le conflit. Ils ont organisé des discussions séparées avec la direction du groupe et les représentants des salariés pour tenter de trouver une solution négociée.
Avenir incertain pour Canal 3
Malgré ces efforts de médiation, la situation reste tendue et l’avenir de Canal 3 Niger, ainsi que celui de ses employés, demeure incertain. Les employés espèrent une résolution rapide et équitable de ce conflit.