Politique
L’opposition de Kako Nubukpo à la révision constitutionnelle : Une démarche inopportune ?
Kako Nubukpo, ancien ministre de la prospective et de l’évaluation des politiques publiques de Faure Gnassingbé, prend fermement position contre le remplacement de la Constitution de 1992 par l’Assemblée nationale. L’économiste dénonce une démarche inopportune et condamne une instrumentalisation de la loi fondamentale.
Le contrat social en péril selon Kako Nubukpo
Nubukpo rappelle que le contrat social est le fondement du vivre ensemble et de l’intérêt général. À ses yeux, la récente loi adoptée par l’Assemblée nationale togolaise remet en question ce socle essentiel de la nation.
Une Assemblée nationale dont le mandat est expiré
L’économiste souligne le caractère problématique de l’adoption de la loi par une Assemblée nationale dont le mandat a expiré depuis décembre 2023. Cette démarche soulève des questions sur la légitimité et l’opportunité de la révision constitutionnelle.
Instrumentalisation de la Constitution
Nubukpo met en garde contre l’instrumentalisation de la Constitution à des fins politiques. Il estime que la modification de la loi fondamentale devrait être précédée d’un débat public approfondi et inclusif, impliquant l’ensemble de la population togolaise.
Les risques pour le pays
Selon l’économiste, cette révision constitutionnelle risque de fragiliser les institutions et de compromettre la confiance des citoyens envers le gouvernement. De plus, elle pourrait nuire à l’unité nationale, particulièrement nécessaire dans le contexte des attaques djihadistes récurrentes dans le nord du pays.