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Côte d’Ivoire : Quand Ouattara veut électrocuter les Ivoiriens dès janvier 2024 !
La Côte d’Ivoire s’apprête à accueillir la nouvelle année avec une augmentation conséquente du coût de l’électricité, suscitant un mécontentement généralisé parmi les citoyens. Annoncée par le ministre de l’Énergie au lendemain de Noël, cette hausse de 10 % entrera en vigueur le 1er janvier 2024. L’objectif affiché est de stabiliser les finances du secteur électrique qui ont connu des déficits importants.
Les Ivoiriens face à un cadeau empoisonné en cette période de fêtes
Cette annonce a provoqué un sentiment de frustration et de mécontentement parmi les ménages ivoiriens. Alors que le pays traverse une période de hausses généralisées des prix, cette augmentation de l’électricité vient aggraver la pression financière sur les foyers. Réunis dans les ruelles, certains habitants expriment leur désarroi en regardant des vidéos datant de 2016 où le président Alassane Ouattara promettait une libéralisation du secteur pour faire baisser les prix, une promesse qui semble aujourd’hui lointaine.
Des réactions mitigées et des doutes persistants en Côte d’Ivoire
Le gouvernement qualifie cette augmentation de “réajustement tarifaire” et souligne que l’énergie était subventionnée depuis plusieurs années, une politique contestée par le Fonds monétaire international (FMI). Cependant, cette justification ne calme pas les doutes des consommateurs concernant la transparence de leurs factures. Certains expriment leur frustration en déplorant le paiement supposé des factures des autres et témoignent de leur ras-le-bol face à cette situation.
Impact sur le quotidien des Ivoiriens et les secteurs professionnels
Dans de nombreux foyers, cette hausse suscite des inquiétudes quant à la gestion du budget familial. Les travailleurs, craignant pour leur salaire en raison de cette augmentation des charges, se retrouvent confrontés à une pression financière supplémentaire. Dans divers secteurs tels que celui de la couture, les employés expriment leurs préoccupations, soulignant les difficultés à faire face aux dépenses courantes telles que le loyer et les frais de scolarité des enfants.
Perspectives et réactions face à cette hausse
Malgré cette augmentation, le prix du kilowattheure reste inférieur à celui pratiqué dans d’autres pays de la sous-région. Néanmoins, des inquiétudes persistent quant à l’impact sur le “panier de la ménagère”, selon les propos de Jean Baptiste Koffi, président de la Confédération des organisations des consommateurs de Côte d’Ivoire. Il encourage les usagers à adopter des pratiques plus économes et à lutter contre le gaspillage pour atténuer l’impact financier de cette hausse.