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« Escort Girl » Sénégalaise : Je suis Sage-femme le jour et pr*stituée de luxe la nuit (confidence)
Dans un reportage exclusif, L’Observateur a plongé dans l’univers méconnu des « escort girls » au Sénégal, recueillant le récit authentique d’une jeune dame qui a choisi l’anonymat pour partager son expérience. Originaire de Kaffrine, elle a levé le voile sur la manière dont le commerce de charmes a été réinventé dans le pays.
La quête de survie dans l’ombre de la perte familiale
«Je suis originaire de Kaffrine. Je suis venue m’installer à Dakar quand mon père et ma mère sont décédés. Je suis leur fille aînée et il me fallait trouver un job pour pouvoir subvenir aux besoins de mes frères et sœurs.»
Dans ce témoignage poignant, la jeune femme évoque son déracinement suite à la perte de ses parents et la nécessité impérieuse de prendre en charge sa famille, l’amenant ainsi à embrasser des opportunités peu conventionnelles.
Des débuts dans la restauration aux affres d’une exploitation
«J’avais commencé à travailler dans un restaurant des Almadies comme serveuse. C’était un lieu très fréquenté par des hommes célèbres et riches. Ils me trouvaient belle et charmante, mais n’avaient pas un contact direct avec moi. Certains passaient par ma patronne pour avoir mon numéro. Celle-ci a voulu m’utiliser pour se faire beaucoup d’argent. Elle me poussait vers ces hommes et encaissait beaucoup d’argent. Mais elle ne me donnait que des miettes.»
La narratrice révèle les coulisses troubles de son expérience initiale, soulignant la tentative d’exploitation dont elle a été victime de la part de sa supérieure, exposant ainsi les pratiques sournoises auxquelles certaines jeunes femmes peuvent être confrontées dans le secteur.
L’émancipation et l’indépendance : une nouvelle voie tracée
« Quand j’ai compris son jeu, j’ai quitté son restaurant pour voler de mes propres ailes. Aujourd’hui, mes clients m’appellent directement pour les accompagner lors de soirées ou de réceptions. Les tarifs vont de 50 000 F Cfa pour l’accompagnement à une soirée et trois fois plus pour des moments intimes. Cela dépend des humeurs du client. »
Décidée à reprendre le contrôle de sa vie, elle a bravement tracé une nouvelle voie. Elle évoque avec franchise sa transition vers une indépendance financière, expliquant comment elle a su s’émanciper des manœuvres manipulatrices pour gérer ses propres affaires.
La double vie entre apparences et réalité
« Je ne reçois jamais de clients chez moi. C’est pour éviter que le voisinage découvre mes véritables activités. Tous pensent que je travaille comme sage-femme et quand je dis que je suis en mission, en réalité, je passe presque tous mes week-ends à Saly avec des hommes riches. »
La jeune femme dévoile les subterfuges de sa double vie, jonglant habilement entre une apparence professionnelle de sage-femme et une réalité dissimulée où elle gère des rencontres nocturnes avec une clientèle aisée, préservant ainsi le secret de ses activités.
Les masques sociaux et les défis personnels au Sénégal
« J’ai mon diplôme de sage-femme, mais je n’ai pas encore eu la chance de trouver un emploi dans ce domaine. J’ai eu à faire des stages dans plusieurs structures de santé avant d’aller travailler dans ce restaurant. Je me cache derrière ce métier pour pouvoir sortir les nuits. »
Elle aborde avec regret les difficultés rencontrées pour exercer dans son domaine d’études, soulignant la nécessité de dissimuler ses activités nocturnes pour s’épanouir professionnellement tout en subvenant aux besoins de sa famille.
Ce témoignage poignant met en lumière les réalités complexes et souvent méconnues des femmes impliquées dans le commerce des charmes au Sénégal, offrant un regard authentique sur leur parcours, entre lutte pour la survie et quête d’indépendance, dans un contexte socioculturel délicat.