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Tension au port autonome de Lomé : Des centaines de dockers en colère

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Tension au port autonome de Lomé : Des centaines de dockers en colère

Au Port autonome de Lomé (PAL), des hommes risquent leur vie au quotidien pour assurer le bon fonctionnement des opérations portuaires. Cependant, leurs efforts sont largement méconnus et sous-estimés, avec des salaires dérisoires, l’absence de déclaration à la CNSS et un manque flagrant d’équipements de sécurité. Cette situation a finalement conduit les dockers à exprimer leur mécontentement à travers des manifestations débutées mardi dernier.

CSAF

Un drame évitable : la sécurité mise à mal

Ce vendredi, alors qu’ils étaient en sit-in au service de main d’œuvre du port, situé à l’ancien harbour, les dockers ont été confrontés à l’arrivée des forces de l’ordre. Cette action survient après qu’un des leurs a tragiquement perdu la vie la semaine précédente, écrasé par une machine sur le site. Ces incidents récurrents mettent en lumière les conditions de sécurité précaires qui persistent au sein du PAL, malgré les appels répétés des travailleurs pour des améliorations.

Une vague d’accidents : un bilan humain alarmant

Au cours de l’année écoulée, une dizaine de dockers ont perdu la vie dans des accidents similaires sur le lieu de travail. Ce chiffre alarmant a exacerbé le mécontentement parmi les travailleurs portuaires, qui réclament désormais non seulement une meilleure protection mais aussi une reconnaissance de la dangerosité de leurs tâches et une révision des normes de sécurité en vigueur.

CSAF

Lutte pour la reconnaissance : des revendications légitimes

Les dockers en grève exigent un traitement décent de la part des autorités portuaires. Ils demandent notamment une couverture sociale par le biais de la CNSS, la fourniture d’équipements de sécurité adéquats et d’autres mesures visant à réduire les risques d’accidents sur le lieu de travail. Leur combat reflète une lutte contre l’injustice sociale et économique qui persiste malgré leur contribution essentielle à l’économie nationale.

Pauvreté salariale : un système qui exploite

Les salaires des dockers au PAL sont dérisoires, souvent déconnectés de leur niveau d’études ou de formation. Avec des rémunérations aussi basses que 3 200 FCFA pour le travail de jour et 5 000 FCFA pour le travail de nuit, ces hommes font face à des conditions de vie difficiles, souvent sans perspectives d’amélioration à long terme malgré des années de service dévoué.

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