Politique
Tragédie lors des élections régionales : Décès d’un candidat de l’ANC
Lundi dernier, une onde de choc a secoué l’Alliance nationale pour le changement (ANC) alors qu’elle était déjà en campagne pour les élections régionales du 29 avril. Ekoue Kangni, un cadre important du parti et candidat pour ces élections, a tragiquement perdu la vie à quelques heures seulement du dépouillement, des suites d’une crise cardiaque survenue subitement.
Un candidat prometteur aux élections
Kangni avait été désigné comme candidat de l’ANC dans la circonscription électorale de Vo, représentant un espoir pour le parti dans cette région. Originaire de Togoville, il occupait la troisième place sur la liste de l’ANC pour les élections régionales.
Une mort subite et suspecte
Le décès de Kangni a suscité de nombreuses interrogations et émotions. Selon les informations rapportées par la cellule de communication du parti, il aurait été victime d’un accident vasculaire cérébral (AVC) lors du déroulement du vote, confronté à des individus qui s’adonnaient à des pratiques frauduleuses en bourrant l’urne. Malgré une tentative de le transporter d’urgence à l’hôpital d’Aného, Kangni a malheureusement perdu la vie en chemin.
Démenti et désinformation
Face aux spéculations et rumeurs qui ont rapidement circulé, l’ANC a tenu à clarifier les circonstances du décès de son candidat. Le parti a catégoriquement nié les allégations selon lesquelles Kangni serait décédé au moment du dépouillement, soulignant qu’il avait été confronté à des incidents pendant le vote, mais que le dépouillement avait continué conformément à la législation en vigueur.
Réaction de la CENI
Par ailleurs, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a réagi pour la première fois depuis le double scrutin. Son président, Dago Yabre, a affirmé mardi qu’aucune irrégularité significative n’avait été constatée lors des législatives et des régionales du 29 avril.
L’avenir de l’ANC
Dans ce contexte tragique, l’ANC se retrouve confrontée à un défi supplémentaire : celui de remplacer Kangni dans le processus électoral. Si par malheur il était élu à titre posthume, les administrateurs électoraux devraient guider le parti sur les démarches à suivre pour pourvoir à son remplacement.
La mort soudaine d’Ekoue Kangni a non seulement plongé l’ANC dans le deuil, mais a également mis en lumière les défis et les enjeux auxquels sont confrontés les acteurs politiques lors des processus électoraux au Togo.