Togo : Le meeting du FCTD s’est effectivement déroulé, une première en 3 ans

Dimanche dernier, le Front Citoyen Togo Debout (FCTD) a orchestré avec brio son premier rassemblement en trois ans. Dans un climat de contestations croissantes envers la récente constitution adoptée en seconde lecture par l’Assemblée nationale en avril dernier, cet événement a attiré une foule engagée.

Interrogations face à la nouvelle constitution

La proposition de transition d’un régime semi-présidentiel à un régime parlementaire dans la nouvelle constitution a suscité des interrogations et des désaccords au sein de la société civile togolaise, alimentant ainsi les débats depuis son annonce.

Voix éminentes contre la réforme

La réunion du FCTD a vu la participation de plusieurs figures politiques et sociales de premier plan, notamment le Professeur David Dosseh, Me Dodji Apevon et Me Zeus Ajavon. Ces intervenants ont vivement critiqué ce qu’ils considèrent comme des irrégularités constitutionnelles et juridiques dans le processus d’adoption de la nouvelle constitution.

Défense de la légitimité démocratique

Me Zeus Ajavon a particulièrement insisté sur l’absence de référendum pour légitimer un changement constitutionnel d’une telle ampleur, argumentant que la décision ne devrait pas être entièrement la responsabilité de l’Assemblée nationale. De son côté, le Professeur David Dosseh a dénoncé un « syndrome d’hubris » chez les dirigeants togolais, caractérisé par une arrogance excessive et un manque de remise en question.

Engagement à poursuivre la lutte pour l’alternance politique

Malgré l’approche imminente de l’entrée en vigueur de la nouvelle constitution, le FCTD reste résolu à promouvoir un changement politique en 2025. Le Professeur Dosseh a lancé un appel à la mobilisation, annonçant d’autres actions à venir pour défendre la Constitution de 1992.

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