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Togo – Bè-Kpota : Des élèves escaladent la clôture du cimetière pour aller fumer de…
Le gouvernement togolais considère la lutte contre les substances psychoactives comme une priorité. Pour ce faire, des institutions et des instruments tels que le Comité national anti-drogue ont été mis en place. Malgré ces efforts, les abus persistent et des sanctions pénales sont prévues pour les contrevenants.
La situation préoccupante à Bè-Kpota
Dans le quartier populaire de Bè-Kpota, la consommation de cannabis par les jeunes est répandue. Lors d’une visite de la BBC, l’équipe a constaté la disponibilité de cannabis vendu sous forme de petits sachets, accessibles même aux élèves de moins de 20 ans, illustrant la gravité du problème.
Des noms codés pour dissimuler le cannabis
Dans les différents quartiers togolais, les jeunes utilisent des noms codés pour désigner le cannabis, comme « Anaké », « éba », ou « fafavi ». Ces surnoms permettent de dissimuler leurs activités et de communiquer discrètement, échappant ainsi à la vigilance des autorités et des parents.
La législation togolaise face au trafic de drogues
Le Togo a mis en place une législation stricte pour contrer le trafic et la consommation de drogues. Cette loi interdit la production, le commerce, et la détention de substances comme le cannabis, et exige la destruction des plantations illégales. Cependant, le pays reste un point névralgique du trafic de drogue en Afrique de l’Ouest.