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Violente agression de Guy Marius Sagna : La DMP accuse et dévoile les responsables
L’agression subie récemment par le député sénégalais Guy Marius Sagna a provoqué une vague d’indignation au sein de la Dynamique pour la Majorité du Peuple (DMP), qui dénonce cette violence comme une atteinte grave à la démocratie.
Qui sont les responsables ?
Selon un rapport publié par la DMP, l’incident s’est déroulé lors d’une réunion citoyenne organisée par Kafui Adjamagbo-Johnson. Guy Marius Sagna venait de demander aux participants de se lever pour l’hymne national togolais lorsque des individus ont violemment perturbé l’événement. Ces agresseurs ont lancé des chaises sur la plateforme où se trouvaient Sagna et d’autres dirigeants de la société civile, semant ainsi la panique parmi l’assistance.
L’inaction de la police pointée du doigt
La DMP a vivement critiqué la passivité de la police présente sur les lieux. Une patrouille, postée à proximité, n’est pas intervenue pour rétablir l’ordre ni protéger les citoyens attaqués. Le rapport mentionne même que certains des agresseurs seraient des agents de la Direction de la police judiciaire (DPJ) et du Service central de recherches et d’investigations criminelles (SCRIC), identifiables par les armes qu’ils portaient.
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Conséquences : blessures et destructions
Les répercussions de cette agression sont lourdes, tant sur le plan humain que matériel. Quatre fractures du crâne nécessitant des sutures ont été recensées, en plus d’une vingtaine de personnes blessées par des plaies ouvertes, et une trentaine d’autres victimes de contusions. Guy Marius Sagna lui-même a été gravement blessé, souffrant d’une commotion cérébrale et d’une plaie ouverte. Il a dû être transféré d’urgence à la clinique.
Dégâts matériels
Outre les blessures, les dégâts matériels sont conséquents : deux véhicules ont été vandalisés, de nombreux téléphones portables ont été volés, et le matériel des journalistes a été confisqué et détruit. Environ 300 chaises ont également été mises hors d’usage.
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Appel à la responsabilité et dénonciation de la collusion
Face à ces événements tragiques, la DMP appelle les autorités à prendre leurs responsabilités et condamne fermement l’attitude passive, voire complice, de la police. Pour la DMP, cet incident illustre une collusion inacceptable contre ceux qui luttent pour la justice et la démocratie au Togo.