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Tragédie : Jugé pour avoir étranglé sa femme, il commet l’impensable

Le second jour du procès devant les assises de la Moselle, prévu pour la reprise des délibérations sur le cas de Gérard Lang, s’est transformé en une véritable tragédie. Le septuagénaire, accusé d’avoir étranglé sa femme en 2019, a mis fin à ses jours, plongeant le tribunal et les parties concernées dans le choc et l’incrédulité.

Un dénouement tragique avant le verdict
La cour d’assises de la Moselle a été informée du décès de Gérard Lang par le parquet de Thionville, la présidente Delphine Chojnacki annonçant cette nouvelle en fin de matinée. Lang, âgé de 78 ans, n’est pas revenu au tribunal pour le deuxième jour de son procès, tandis qu’un corps a été découvert sur les bords de la Moselle, confirmé plus tard comme étant le sien.
Les circonstances d’un drame familial
Le septuagénaire était accusé d’avoir étranglé sa femme en 2019 dans leur domicile de Kanfen, en Moselle. Les tensions dans le cadre d’un divorce difficile semblaient avoir motivé ce geste extrême.
Les signes précurseurs lors de l’audience
L’audience avait débuté en présence de Lang, qui semblait avoir des difficultés à comprendre les accusations portées contre lui. Son avocat avait demandé à plusieurs reprises le renvoi de l’affaire, invoquant des difficultés de compréhension de son client.

La réaction des avocats et des parties civiles
Les avocats ont réagi avec émotion à la nouvelle du décès de Lang. Me Thomas Hellenbrand a souligné le besoin de compassion dans de telles situations, tandis que Me Ulysse Gobert, représentant les parties civiles, a exprimé sa tristesse pour la famille, regrettant l’absence d’une décision judiciaire.
Un contexte judiciaire particulier
Lang avait été libéré sous contrôle judiciaire en raison de son âge lors de l’épidémie de Covid-19, après avoir été détenu provisoirement pendant 10 mois en 2019.
Un rappel des enjeux sociétaux
Cette tragédie intervient dans un contexte où les féminicides restent un problème majeur en France, malgré les efforts déployés pour les combattre. Le chiffre avancé par le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti met en lumière la persistance de ces crimes, suscitant des réactions mitigées de la part des associations féministes.
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