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Nigeria : Attaque jihadiste sanglante, le nombre de victimes pourrait choquer

Des agriculteurs ont été tués lors d’une attaque menée par des jihadistes dans la région de Dumba, située au nord-est du Nigeria, dans l’État de Borno. Cette zone est au cœur de l’insurrection de Boko Haram et de son rival, l’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP). L’attaque, survenue dimanche 12 janvier 2025 en fin de journée, a été confirmée ce lundi par Usman Tar, commissaire à l’information de l’État de Borno.

Une embuscade meurtrière
Selon les informations communiquées, des combattants d’ISWAP ont rassemblé des dizaines d’agriculteurs sur les rives du lac Tchad avant de les exécuter. Ces zones, régulièrement ciblées par les groupes jihadistes, sont connues pour leur dangerosité. Le lac Tchad, qui s’étend sur plusieurs pays – Nigeria, Niger, Cameroun et Tchad –, est devenu un bastion pour ces groupes armés.
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Une réponse militaire exigée
Face à cette tragédie, le gouvernement de l’État de Borno a donné des instructions claires aux forces armées présentes dans la région : « Traquer et anéantir les éléments insurgés opérant autour de Dumba et leurs enclaves dans la région du lac Tchad », a déclaré M. Tar.

Des zones dangereuses pour les civils
Les agriculteurs tués avaient quitté la zone sécurisée délimitée par les troupes pour la pêche et l’agriculture, selon les autorités locales. Ces secteurs sont fortement minés et sujettes à des attaques nocturnes. L’ISWAP et Boko Haram y maintiennent une présence active, profitant de la complexité géographique et des frontières poreuses.
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Un bilan possiblement plus lourd
D’après un rapport confidentiel des renseignements nigérians, consulté par l’AFP, le bilan pourrait être bien plus lourd, avec plus de 100 victimes. Cette estimation souligne l’ampleur des violences et la nécessité d’intensifier les efforts pour sécuriser la région.
Cette attaque illustre une fois de plus la vulnérabilité des populations locales face aux exactions des groupes jihadistes, dans un contexte où les interventions militaires peinent à éradiquer cette menace persistante.
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