Moov Africa Togo : Une crise de leadership éclate entre gestion chaotique et scandales !

Moov Africa Togo, filiale du groupe Maroc Telecom, traverse une période tumultueuse marquée par des accusations d’irrégularités et une gestion jugée hasardeuse. Récemment, une affaire a mis en lumière l’ampleur des problèmes internes de l’opérateur, exacerbant les doutes sur la qualité de son management.

Lire aussi : Une icône disparaît : Disney Channel s’éteint en 2025

La controverse de la webradio illégale

Le 29 novembre dernier, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a ordonné la suspension immédiate de la webradio et télévision « La Foi Africaine ». Ce projet, lancé le 23 novembre à Baguida, a été jugé illégal, n’ayant reçu ni notification ni autorisation de la HAAC. Selon l’instance de régulation, la création de cette plateforme viole les dispositions relatives à la création et à l’exploitation des médias en ligne. L’implication évidente de Moov Africa Togo dans ce projet soulève des interrogations sur la nature de ses partenariats et leur conformité avec la législation togolaise.

Manque de rigueur et absence de contrôle

L’enquête sur ce partenariat met en lumière des questions cruciales : pourquoi Moov Africa Togo n’a-t-elle pas vérifié la légalité de ce projet avant de s’y associer ? Pourquoi l’opérateur n’a-t-il pas pris les mesures nécessaires pour s’assurer de la conformité juridique de ses partenariats ? Ces manquements ont entraîné une légèreté dans la prise de décisions importantes et ont mis en évidence un manque flagrant de rigueur dans la gestion interne, particulièrement sous la direction de Younes El Bédraoui, qui a pris ses fonctions en mars dernier.

Une gestion qui divise

Cette situation illustre l’incapacité apparente de Moov Africa Togo à gérer de manière professionnelle ses relations avec ses partenaires et à maintenir des standards élevés dans son fonctionnement. En plus des critiques récurrentes sur la qualité de ses services, l’Autorité de régulation des communications électroniques (ARCEP) et plusieurs prestataires se sont récemment plaints de la gestion chaotique de l’entreprise.

Les accusations portées à l’encontre de Moov Africa Togo vont au-delà de simples erreurs de gestion. On parle ici de décisions stratégiques mal évaluées, de relations de travail brisées et de pratiques financières douteuses, notamment en matière de paiements non effectués pour des prestations de services dûment réalisées. Ces tensions mettent en évidence un climat de mécontentement croissant au sein de l’entreprise.

Lire aussi : Togo : Révolution médicale, une bouffée d’espoir pour les patients souffrant d’insuffisance rénale

Des partenaires et collaborateurs mécontents

Les témoignages recueillis font état de pratiques abusives au sein de la société, notamment des manœuvres pour punir des prestataires jugés indésirables, ainsi que des violations des droits des parties prenantes. De nombreux collaborateurs se retrouvent dans l’obligation de garder le silence, de peur de mettre en péril leur relation avec Moov Africa Togo.

L’urgence d’une révision du management

Face à la multiplication des plaintes et des critiques, la question du leadership au sein de Moov Africa Togo devient de plus en plus cruciale. Si l’opérateur souhaite redresser la barre, une révision complète de sa gestion et de ses pratiques internes semble incontournable. La question demeure : Moov Africa Togo saura-t-elle tirer les leçons de cette crise et restaurer la confiance auprès de ses partenaires et de ses clients ? Seul l’avenir nous le dira.

Rejoignez notre communauté WhatsApp pour ne rien manquer.

Rejoignez notre communauté télégramme pour ne rien manquer.