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Burkina Faso : le gouvernement appelle à la solidarité par le don de sang

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Dans un contexte marqué par la saison des pluies et la recrudescence de maladies comme le paludisme, le gouvernement burkinabè appelle à une mobilisation nationale pour le don de sang. Le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, accompagné de plusieurs membres du gouvernement de transition, a donné l’exemple en procédant à un don volontaire de sang.

Le sang, une ressource irremplaçable

« Le sang, on ne peut ni l’acheter, ni le fabriquer », a rappelé le chef du gouvernement lors de cette opération. Il a souligné que seule la générosité des citoyens peut répondre aux besoins croissants des hôpitaux, notamment en cette période de l’année propice aux flambées de paludisme, de dengue et d’autres maladies. Le don de sang devient alors un geste vital et solidaire.

Une action pour les malades… et les soldats

Au-delà des urgences médicales civiles, le Premier ministre a évoqué une autre catégorie de bénéficiaires : les soldats blessés au front. Engagés dans la lutte pour la restauration de l’intégrité du territoire, ces militaires sont parfois grièvement blessés et nécessitent des transfusions sanguines en urgence.

« C’est un acte de grande noblesse », a-t-il déclaré, soulignant la dimension patriotique du don. Pour lui, offrir son sang, c’est participer activement à la survie du pays, non seulement sur le plan sanitaire, mais aussi sécuritaire.

Un appel à l’unité et à la fraternité

À travers cette initiative, le gouvernement burkinabè veut surtout encourager une culture du don volontaire, fondée sur l’humanité et la solidarité. Le Premier ministre a lancé un appel à tous les citoyens en bonne santé : « Ce geste exprime notre humanité, notre fraternité, notre unité d’action et notre volonté d’être des solutions les uns pour les autres ».