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Santé

Voici les 10 pays africains les plus touchés par le VIH

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Voici les 10 pays africains les plus touchés par le VIH
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L’Afrique subsaharienne demeure l’épicentre mondial du VIH, avec des millions de personnes vivant avec le virus. Selon Statista, des milliers de nouvelles infections sont rapportées chaque année dans cette région. L’impact du VIH reste lourd, affectant la vie de millions de personnes et continuant de faire des ravages dans plusieurs pays africains. La lutte contre cette épidémie reste un défi majeur pour le continent.

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L’impact de la suspension du financement du PEPFAR

Le Programme d’urgence du président pour la lutte contre le sida (PEPFAR), l’une des initiatives mondiales les plus importantes dans la lutte contre le VIH, a récemment suspendu ses financements pour une période minimale de 90 jours. Ce programme, qui a aidé plus de 20 millions de personnes, dont plus de 550 000 enfants, à accéder à un traitement contre le VIH, joue un rôle essentiel dans la gestion de l’épidémie en Afrique. Cette suspension pourrait avoir des conséquences dramatiques pour des pays comme l’Afrique du Sud et l’Eswatini, qui comptent parmi les plus touchés par l’épidémie.

Vous trouverez ci-dessous les 10 pays africains comptant le plus grand nombre de personnes vivant avec le VIH :

RangPaysNombre de personnes atteintes du VIH
1Afrique du Sud7 700 000
2Mozambique2 400 000
3Nigeria1 700 000
4Ouganda1 500 000
5Kenya1 400 000
6Zambie1 300 000
7Zimbabwe1 300 000
8Malawi980 000
9Ethiopie610 000
10République démocratique du Congo520 000

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Des conséquences dévastatrices sur la lutte contre le VIH

L’Afrique du Sud, avec 7,7 millions de personnes vivant avec le VIH en 2023, enregistre le plus grand nombre de cas sur le continent, bien que l’Eswatini affiche la prévalence la plus élevée au monde, avec près de 26 % de sa population infectée. Le VIH demeure l’une des principales causes de mortalité en Afrique, représentant environ 5,6 % de tous les décès en 2023. Le PEPFAR a été une bouée de sauvetage pour des millions d’Africains en permettant l’accès aux traitements. Cependant, l’incertitude autour de ce programme vital menace de compromettre les progrès réalisés dans la lutte contre cette pandémie.

CSAF
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