Actualités
Togo : Missodé Koffi René suspend sa grève de la faim mais maintient son combat pour la liberté
Le créateur de contenu togolais Missodé Koffi René, connu sous le pseudonyme « À votre avis », a annoncé ce jeudi 18 septembre 2025 la suspension de sa grève de la faim engagée depuis le 15 septembre à la prison civile de Lomé. Cette décision intervient alors que son état de santé se détériore, marqué par des crampes et des vibrations corporelles. Malgré cet arrêt, René Missodé reste déterminé à poursuivre son combat pour sa libération, l’accès à des soins médicaux urgents et une enquête indépendante sur les tortures présumées qu’il dénonce.
« Je pense à mes enfants et à ma famille, qui ne cessent de me le rappeler », a déclaré René Missodé, précisant que cet arrêt n’équivaut pas à un abandon de sa lutte.
Des revendications toujours maintenues
Malgré l’interruption de sa grève, le détenu maintient fermement ses revendications. Il exige notamment :
- sa libération immédiate ;
- l’ouverture d’une enquête indépendante sur les conditions de torture qu’il dénonce ;
- un accès urgent à une assistance médicale.
Ces demandes restent au centre de son combat, qu’il poursuit avec les moyens dont il dispose, guidé par la pensée de sa famille et de ses enfants.
Une grève de la faim engagée pour dénoncer les abus
René Missodé avait initié sa grève de la faim aux côtés d’Abdoul-Aziz Goma pour protester contre ce qu’ils considèrent comme un enlèvement et des sévices graves. Dans une lettre ouverte à la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), il avait dénoncé l’absence de mesures concrètes malgré ses témoignages et réclamé un examen médico-légal indépendant.
La grève avait pour objectif de sensibiliser l’opinion publique togolaise et les institutions aux conditions de détention et aux violations présumées des droits humains dont il affirme être victime.
L’impact sur sa santé et la prudence médicale
Les signes physiques observés chez René Missodé, tels que les crampes musculaires et les vibrations corporelles, illustrent la gravité des risques encourus lors d’une grève de la faim prolongée. Les spécialistes recommandent toujours une surveillance médicale stricte dans ce type de situation, notamment pour prévenir des complications potentiellement irréversibles.
Un combat qui continue
Malgré l’arrêt de sa grève, René Missodé réaffirme sa détermination à poursuivre son combat pour ses droits et la justice. Son message met en lumière la résilience et la volonté de nombreux activistes togolais qui luttent pour la protection des droits humains et contre les abus en détention.
Les prochaines semaines seront cruciales pour observer les réponses institutionnelles à ses revendications, notamment l’accès à des soins médicaux et l’ouverture d’une enquête indépendante sur les allégations de torture.
