Faits divers
Togo / Des togolais tués dans une attaque meurtrière au Ghana : voici ce qui s’est passé

L’horreur s’est abattue sur la région nord du Ghana. Un bus de transport a été la cible d’une attaque armée meurtrière le vendredi 14 février à Walewale. Le bilan, initialement incertain, s’est alourdi avec la confirmation de sept morts, dont trois ressortissants togolais et un Burkinabè.

Une panne fatale sur la route de Tamale
D’après les médias locaux, le bus immatriculé GR 7501-21, parti de la gare ADT de Pulukoom, a connu une panne à proximité d’un commissariat de police, non loin de Loagri. Le chauffeur, parti chercher un mécanicien à Tamale, avait laissé son véhicule sous la surveillance de son assistant, des passagers et des forces de l’ordre.
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C’est dans ces circonstances qu’un groupe d’hommes armés a fait irruption, ouvrant le feu sur les occupants et les policiers présents. La panique s’est emparée des passagers qui ont tenté de fuir, mais plusieurs ont été atteints par des tirs. Les assaillants ont ensuite incendié le bus, réduisant en cendres plusieurs corps calcinés retrouvés plus tard sur les lieux.

Un bilan qui s’alourdit
Trois corps, dont celui d’un enfant en bas âge, ont été retrouvés entièrement brûlés. Un quatrième corps a été découvert le lendemain dans l’épave carbonisée. Par ailleurs, un passager gravement blessé a succombé à l’hôpital de Walewale. Deux autres blessés, transférés en urgence au Tamale Teaching Hospital, ont également perdu la vie dans la nuit du 16 février.
Selon les informations relayées par le média ghanéen CitiNews, toutes les victimes identifiées jusqu’à présent seraient de nationalité togolaise et burkinabè.
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Une attaque aux motivations troubles
Les raisons de cette attaque restent floues, mais elle pourrait être liée au conflit sanglant qui secoue la ville de Bawku depuis plusieurs mois, ayant déjà fait plus de 50 morts. Ce drame intervient seulement trois jours après une autre attaque meurtrière survenue le 11 février sur l’axe Bolgatanga-Tamale, où trois passagers ont été tués et leur bus incendié.
L’escalade de la violence dans le nord du Ghana suscite de vives inquiétudes. Les autorités ghanéennes et togolaises sont appelées à renforcer la sécurité dans cette zone où les tensions ethniques et sécuritaires prennent une ampleur alarmante.
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