Nouveau gouvernement : voici l’opinion de Jean-Pierre Fabre sur la nomination de Koami Gomado au sein du gouvernement

Le nouveau gouvernement de transition dirigé par Mme Victoire Tomégah-Dogbé a particulièrement retenu l’attention des Togolais dans la nuit du 20 août 2024 avec l’inclusion de Koami Gomado, maire de la commune de Golfe 1 (Bè Apedomé) et figure éminente du parti Alliance nationale pour le changement (ANC).

L’entrée de ce militant de l’ANC au gouvernement suscite des interrogations sur la réaction du leader du parti, Jean-Pierre Fabre. Si les partis UFC et BÂTIR semblent avoir accepté sereinement cette ouverture politique, l’ANC, connue pour ses positions fortes, est désormais sous le feu des projecteurs. Les Togolais espèrent que la nomination de Gomado sera perçue comme un signe d’inclusion et de patriotisme, plutôt que comme une source de division au sein du parti.

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Mais cette nomination a aussi suscité des remous dans les cercles de discussion, comme le rapporte l’Agence AfreePress. Certains cadres de l’ANC exprimeraient déjà leur mécontentement, la qualifiant de « trahison ». Le parti est désormais confronté à un dilemme : doit-il embrasser ce changement et participer au gouvernement, ou doit-il maintenir sa ligne dure et rester fidèle à ses principes fondateurs ?

Joseph Koami Gomado n’est pas un inconnu dans la fonction publique. Lors de la première expérience de décentralisation après plus de 30 ans d’intermède, il s’est distingué comme l’un des maires qui ont excellé dans sa fonction. Chargé du portefeuille de la Planification et de l’Aménagement du Territoire, il aurait exercé ses fonctions avec brio à la tête de sa commune de Bè Agodogan.

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Selon une source proche du gouvernement Dogbé reprise par AfreePress, la nomination de Gomado est « une manière de récompenser un homme qui aime son territoire et qui s’est distingué par son travail bien fait. »

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À l’aube de la 5e République au Togo, l’ANC se trouve à la croisée des chemins. Jean-Pierre Fabre et ses proches, comme Pedro et Éric Dupy, seront-ils prêts à sacrifier Gomado sur l’autel de la loyauté partisane, ou accepteront-ils cette ouverture politique et œuvreront-ils à la cohésion nationale ?

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