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Gerry Taama : Pourquoi les Togolais paient-ils le gaz plus cher qu’en Côte d’Ivoire et au Burkina Faso ?

Dans une déclaration publique récente, l’Honorable Gerry Taama a soulevé une question cruciale qui préoccupe de nombreux Togolais : pourquoi le prix du gaz reste-t-il si élevé au Togo, en comparaison avec les pays voisins comme la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso ?
“Ne me dites pas comme vous en avez l’habitude, qu’il faut interpeller le ministre du commerce. Je l’ai déjà fait et comme toujours, j’ai obtenu des réponses qui m’ont fait oublier ma question”, a déclaré Gerry Taama, exprimant son exaspération face à l’inaction du gouvernement.

Il est indéniable que le niveau de vie en Côte d’Ivoire est considérablement plus élevé qu’au Togo, pourtant les Ivoiriens paient leur bouteille de gaz de 12 kg à 5200 francs CFA, tandis qu’au Togo, les citoyens doivent débourser 9875 francs CFA pour la même quantité. Même le Burkina Faso, situé dans l’hinterland, vend la même bouteille à 5500 francs CFA, malgré la proximité géographique. Une partie de ce gaz transite d’ailleurs par les routes togolaises, ce qui renforce le mystère entourant cette disparité de prix.
“Je n’arrive toujours pas à saisir comment on peut s’engager dans un vaste programme de reboisement pour lutter contre la désertification et en même temps, maintenir une politique de prix du gaz qui renvoie les ménages à faible revenu vers le charbon et le bois de chauffe. N’est-ce pas faire une chose et son contraire, comme dirait le voisin d’à côté ?”, s’est interrogé Gerry Taama, soulignant l’incohérence apparente dans les politiques gouvernementales.

Gerry Taama accuse l’opposition
L’honorable a également critiqué l’absence de voix fortes au sein de l’opposition politique sur des questions sociales cruciales comme celle-ci. Gerry Taama a appelé à l’unification des partis politiques pour réclamer la baisse des prix du gaz, soulignant que sa voix seule ne suffirait pas pour faire bouger les choses, en particulier dans un pays où la société civile semble avoir renoncé à s’attaquer au problème de la vie chère.
La question demeure : pourquoi les prix du gaz restent-ils excessivement élevés au Togo par rapport à d’autres pays de la sous-région ? Gerry Taama a pointé du doigt l’absence d’explications satisfaisantes et a exprimé sa perplexité face à une situation qui perdure depuis 2022.

“Protégeons la planète. Vivants”, a conclu le député, soulignant l’importance de prendre des mesures pour protéger l’environnement tout en garantissant l’accès à des ressources énergétiques abordables pour tous les Togolais.
Cette question soulevée par Gerry Taama continue de susciter des interrogations et des débats au sein de la société togolaise, mettant en lumière la nécessité d’une transparence accrue dans la fixation des prix du gaz et de l’implication de tous les acteurs concernés pour résoudre ce problème pressant.
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