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Côte d’Ivoire : Tous unis contre le cancer du col !

Du 7 au 13 avril 2025, la Côte d’Ivoire lance une campagne inédite de vaccination contre le virus du papillome humain (HPV), principale cause du cancer du col de l’utérus. Portée par le gouvernement ivoirien avec l’appui de l’OMS et de l’UNICEF, cette opération vise à immuniser 3,5 millions de jeunes filles âgées de 9 à 18 ans à travers tout le pays.

Une campagne qui va au plus près des populations
Pour maximiser la couverture, les équipes de santé se déploieront dans les écoles, les marchés, les lieux de culte et les communautés rurales. Cette stratégie vise à ne laisser aucune jeune fille de côté, même celles qui n’ont jamais été vaccinées.
« Il est essentiel que chaque parent fasse vacciner ses filles… Ce vaccin sauve des vies », a insisté Aka Charles Koffi, un responsable de la campagne.
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Un enjeu de santé publique majeur
Le cancer du col de l’utérus est aujourd’hui la première cause de mortalité par cancer chez les femmes en Côte d’Ivoire. Chaque année, des milliers de femmes en sont victimes, souvent faute de dépistage ou de prévention.
Conscient de l’urgence, l’État a engagé plus de 264 milliards de francs CFA pour faire de cette campagne une réussite. Depuis l’introduction du vaccin en 2019, plus de 2 millions de filles ont déjà été vaccinées.

Un vaccin sûr, gratuit et efficace
Le vaccin HPV, reconnu pour sa sécurité et son efficacité, est administré en dose unique pour les filles de 9 ans. Les jeunes filles vivant avec le VIH, quant à elles, recevront trois doses pour une protection optimale.
Le gouvernement rappelle que la vaccination est gratuite et disponible dans tous les centres de santé et points mobiles prévus pour la campagne.
Une étape décisive vers l’éradication du cancer du col
Avec cette campagne, la Côte d’Ivoire s’inscrit dans une dynamique continentale de lutte contre le cancer du col de l’utérus, un fléau évitable grâce à la vaccination et au dépistage précoce.
L’espoir est de réduire drastiquement le nombre de cas d’ici les prochaines décennies. « Protéger nos filles aujourd’hui, c’est préserver les mères de demain », conclut le Dr Brou Gbotto Raymond.
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