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Politique

Code électoral et Constitution : Aimé Gogué et son ADDI déplore une mauvaise interprétation

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Code électoral et Constitution : Aimé Gogué et son ADDI déplore une mauvaise interprétation
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L’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI), dirigée par le Professeur Aimé Gogue, a réagi ce vendredi contre ce qu’elle qualifie de désinformation survenue après la 16ème session du Cadre Permanent de Concertation (CPC). Dans un communiqué, le parti a réfuté les rumeurs selon lesquelles un accord aurait été trouvé concernant l’alignement du cadre électoral sur la nouvelle Constitution. Selon le Professeur Aimé Gogue, ce sujet n’a jamais été abordé lors des discussions.

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Le prétendu consensus dénoncé par Aimé Gogué

ADDI s’insurge contre des informations relayées sur les réseaux sociaux qui laissent entendre qu’un consensus aurait été dégagé au CPC pour adapter le cadre électoral à la nouvelle Constitution.

Dans son communiqué, le parti a exprimé sa surprise face à ces allégations, rappelant que lors de la première réunion de la session, une demande formelle avait été soumise au ministre de l’Administration territoriale le 2 septembre 2024 pour que le sujet de cette dernière soit inscrit à l’ordre du jour.

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Un débat reporté aux prochaines séances

Lors de cette demande, il avait été convenu que la question serait discutée ultérieurement. Cependant, ADDI s’étonne qu’un supposé consensus soit avancé sans qu’aucune véritable discussion n’ait encore eu lieu.

« Il est donc surprenant qu’un consensus prétendu sur l’arrimage du code électoral à cette nouvelle Constitution ait émergé alors que ce sujet n’a jamais été abordé », a martelé le parti.

Rejet de la nouvelle Constitution

Le Professeur Gogue et les membres de l’ADDI s’opposent fermement à la loi fondamentale promulguée le 6 mai 2024. Pour eux, ce texte fondamental n’a pas été adopté dans un esprit de transparence ni de consensus. Ils dénoncent également son caractère imposé et estiment qu’elle ne reflète pas la volonté du peuple.

« Cette Constitution, qui viole les textes en vigueur, n’est pas le reflet de la volonté populaire », souligne le communiqué de l’ADDI, qui refuse toute tentative d’imposer ce texte aux citoyens togolais.

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Un appel à une Constitution consensuelle

Dans son allocution à l’ouverture de la session de droit de l’Assemblée nationale, le Professeur Tchaboure Gogue, président national de l’ADDI, a insisté sur la nécessité pour le Togo de disposer d’une Constitution qui soit le fruit d’un large consensus. Pour lui, un tel texte doit refléter les aspirations profondes de la population togolaise.

Élu député le 29 avril dernier, le Professeur Gogue a présidé la session de droit de l’Assemblée nationale en tant que doyen d’âge, réaffirmant ainsi l’engagement de l’ADDI à œuvrer pour une démocratie authentique au Togo.

Le parti continue de plaider pour un dialogue inclusif et des discussions ouvertes afin que le processus constitutionnel réponde véritablement aux attentes du peuple et respecte les principes démocratiques.

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