Actualités
CEDEAO – Force de sécurité : 2,6 milliards de dollars par an pour 5 000 hommes
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a besoin de 2,6 milliards de dollars par an pour établir une force de sécurité de 5 000 hommes destinée à lutter contre le terrorisme. Cette proposition a été discutée lors d’une réunion jeudi entre les ministres de la Défense et des Finances de la Cédéao à Abuja, la capitale du Nigeria.
Contexte régional de crises politiques
La région de l’Afrique de l’Ouest fait face à une série de crises politiques et de coups d’État qui ont entravé la coopération régionale. En janvier, le Niger, le Burkina Faso et le Mali, tous dirigés par des militaires, ont décidé de quitter l’union de 15 membres, après des coups d’État depuis 2020.
Lire aussi : Accident mortel sur la route nationale N°5 : Les conséquences de travaux interminables
Rupture des accords de défense
Les militaires au pouvoir dans ces trois pays ont accusé les dirigeants civils de permettre aux militants islamistes de gagner du terrain. Une fois au pouvoir, ils ont rompu les accords de défense avec les États-Unis, la France et les forces de l’ONU, préférant inviter des partenaires russes à les remplacer.
Options de financement et taille de la force
Le ministre de la Défense nigérian, Mohammed Badaru Abubakar, a présenté deux options pour une force régionale : une force de 5 000 hommes nécessitant 2,6 milliards de dollars par an, et une autre de 1 500 soldats pour 481 millions de dollars. Abubakar a souligné la nécessité d’examiner ces options en fonction des défis régionaux et des contraintes financières des États membres.
Lire aussi : Togo : Enfin une prime spéciale mensuelle pour les professionnels paramédicaux
Rôle limité de la force régionale
Abubakar a clarifié que la force régionale ne viserait pas à renverser les coups d’État, mais se concentrerait uniquement sur la lutte contre le terrorisme. Il a ajouté que chaque État membre serait tenu de contribuer financièrement à cette initiative.
Participation des pays suspendus
Le président de la commission de la Cédéao, Omar Touray, a affirmé que les membres suspendus ne seraient pas exclus de la force régionale. Il a souligné l’importance de la participation de tous les États membres pour lutter efficacement contre le terrorisme, invitant tous les 15 États membres à cette réunion cruciale malgré les suspensions.
##CEDEAO##
Rejoignez notre communauté pour ne rien manquer.
Pour tous vos besoins de communication, contactez Talcom Togo via WhatsApp en cliquant ici