Ghana
Ce pays d’Afrique de l’Ouest interdit les voyages en première classe aux fonctionnaires

Ce président a pris une décision audacieuse pour réduire les dépenses publiques, en interdisant à tous les fonctionnaires du gouvernement de voyager en première classe. Cette mesure intervient alors que le pays fait face à des difficultés économiques croissantes et cherche des moyens d’améliorer la gestion de ses finances publiques.

Une décision ferme pour contrer les dépenses publiques excessives
Lors de la prestation de serment des nouveaux ministres à la Jubilee House, le président Mahama a annoncé cette interdiction dans un discours sobre mais déterminé. « Tout voyage jugé essentiel et nécessaire doit d’abord être autorisé par le bureau du chef d’état-major, et ces voyages devront être effectués avec modestie – pas en première classe », a-t-il déclaré, soulignant la nécessité de rationaliser les dépenses du gouvernement.
Cette mesure s’inscrit dans une série de réformes économiques destinées à améliorer la gestion des ressources publiques dans un contexte difficile pour le Ghana. Le président a précisé que cette interdiction concernait non seulement les voyages non essentiels, mais aussi toute forme de gaspillage dans l’administration publique.
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L’objectif : rétablir la confiance et restaurer la stabilité économique
Cette initiative est perçue comme une réponse directe à la pression populaire et à la situation économique du pays. Le Ghana fait face à des défis économiques importants, notamment une inflation élevée et une dette publique croissante. Dans ce contexte, le président Mahama a insisté sur le fait que les ressources publiques doivent être utilisées de manière responsable et ne doivent en aucun cas servir à des fins de luxe ou d’extravagance.
Le président a fait appel à un sens profond de responsabilité en rappelant que « les ressources avec lesquelles vous travaillerez appartiennent au peuple ghanéen qui nous a portés au pouvoir ». C’est donc à ce peuple qu’il incombe de garantir que les ressources nationales soient utilisées de manière judicieuse.

Une lutte contre l’arrogance et le gaspillage
Au-delà de la question des voyages, Mahama a mis en garde les ministres et responsables du gouvernement contre l’arrogance et le gaspillage des fonds publics. Il a insisté sur l’importance de mener une gestion rigoureuse et transparente des finances publiques pour restaurer la confiance des citoyens envers le gouvernement et ses institutions.
Avec cette décision, le président cherche non seulement à réduire les dépenses mais aussi à redonner une image de sobriété et de responsabilité à son administration, tout en soulignant son engagement pour la stabilité économique à long terme.
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Une réforme qui pourrait inspirer d’autres pays
Cette politique de restriction des voyages en première classe pourrait avoir un impact significatif sur la manière dont les gouvernements africains gèrent leurs ressources publiques. Si elle est mise en œuvre de manière efficace, cette initiative pourrait devenir un modèle pour d’autres pays confrontés à des difficultés économiques similaires, montrant qu’il est possible de réformer la gestion publique tout en gagnant la confiance des citoyens.
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