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Carburant : saisie d’un pétrolier togolais pour “contrebande” en Iran
Les autorités iraniennes ont annoncé avoir saisi un pétrolier accusé de contrebande de carburant dans le nord du Golfe persique. Le navire, nommé “Pearl G”, battant pavillon togolais et appartenant à un ressortissant irakien, a été intercepté par les Gardiens de la révolution, l’armée idéologique du pays, selon l’agence de presse Isna.
Arrestation de l’équipage Indien
Lors de cette saisie, les forces iraniennes ont arrêté les neuf membres de l’équipage du “Pearl G”, tous de nationalité indienne. Le bateau a été transféré au port de l’Imam Khomeini à Mahshahr, une ville située dans la même région. Ce type d’incident n’est pas isolé, les autorités iraniennes signalant régulièrement l’arraisonnement de navires impliqués dans le trafic illégal de carburant.
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Contrebandiers de carburant : Un phénomène répandu
Le “Pearl G” transportait environ 700 000 litres de pétrole de contrebande, une marchandise lucrative en raison des bas prix du carburant en Iran. Cette différence de prix crée un marché noir prospère, où le carburant est souvent acheminé illégalement vers d’autres pays.
Un phénomène répété dans la région
Ce n’est pas la première fois que l’Iran saisit un navire pour contrebande de pétrole. Lundi dernier, un autre pétrolier sous pavillon togolais transportant plus de 1,5 million de litres de pétrole a été arraisonné. Douze membres de l’équipage, de nationalités indienne et sri-lankaise, ont été arrêtés.
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Contexte géopolitique tendu
En mai, l’Iran avait également libéré sept membres d’équipage d’un porte-conteneurs battant pavillon portugais, saisi dans le Golfe et accusé d’avoir des liens avec Israël. Ces incidents reflètent les tensions persistantes dans la région, souvent exacerbées par des enjeux géopolitiques et économiques liés aux ressources énergétiques.