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Assimi Goïta glisse une invitation d’Alassane Ouattara dans les tiroirs oubliés
Le président malien, Assimi Goïta, a récemment mis de côté une invitation du président ivoirien Alassane Ouattara à visiter Abidjan. Cette invitation, issue d’une conversation téléphonique et officialisée par courrier, n’a toujours pas reçu de réponse après huit mois. Le contexte de cette invitation remonte à la fin de 2023, à la suite de la libération des 49 militaires ivoiriens détenus au Mali, accusés d’être des mercenaires.
Un espoir de réconciliation
Malgré l’absence de réponse formelle, le ministre de la Défense ivoirien, Téné Birahima, a exprimé son optimisme quant à l’amélioration des relations entre les deux pays. Dans un entretien avec Jeune Afrique, il a déclaré que les tensions se sont apaisées et a rappelé que le président Ouattara avait invité Goïta à Abidjan pour montrer que l’affaire des soldats n’était qu’un malentendu.
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Une visite symbolique
La visite récente du président du Conseil islamique malien à Abidjan, accueillie avec enthousiasme et marquée par un rassemblement de 25 000 personnes, est perçue comme un signe de normalisation des relations. Cet événement souligne une volonté de rétablir des liens solides entre la Côte d’Ivoire et le Mali, malgré les tensions passées.
Des antécédents de crise
Les relations entre les deux pays ont été tendues en 2022 après l’arrestation des soldats ivoiriens à Bamako, ce qui a conduit à des sanctions économiques et diplomatiques de la CEDEAO contre le Mali. Cette crise a exacerbé les tensions, mais les récents efforts diplomatiques, y compris l’invitation de Goïta et les échanges officiels, montrent une volonté de surmonter les différends.
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Un Futur incertain
La réponse attendue du président malien à l’invitation de son homologue ivoirien reste un point crucial pour l’avenir des relations bilatérales. Alors que la Côte d’Ivoire continue d’espérer une réconciliation complète, le Mali semble hésiter à répondre à cette main tendue. La communauté internationale observe de près ces développements, espérant une issue positive pour la stabilité régionale.