Togo : au moins 40% de la population défèquerait à l’air libre

La défécation à l’air libre constitue un problème majeur en Afrique de l’Ouest et du Centre, touchant des millions de personnes. Au Togo, cette pratique est encore répandue. Les statistiques révèlent qu’environ 40% de la population s’adonnent à cette pratique et ce taux augmente jusqu’à 50% dans la région des Plateaux et près de 67% dans les Savanes.

Cependant, le pays s’est engagé à éliminer cette réalité préjudiciable d’ici à 2030. Le gouvernement togolais a mis en place des mesures pour lutter contre cette pratique et promouvoir une meilleure hygiène.

Investissements dans les infrastructures sanitaires

La construction de latrines publiques est une priorité pour le Togo dans sa lutte contre la défécation à l’air libre. Des investissements massifs sont réalisés afin de fournir des installations sanitaires sûres et hygiéniques dans tout le pays.

Ces infrastructures visent à garantir un accès adéquat aux services d’assainissement pour tous les citoyens togolais et en particulier ceux vivant dans les régions les plus touchées par cette pratique.

En améliorant les infrastructures sanitaires, le Togo aspire à réduire considérablement la prévalence de la défécation à l’air libre et à promouvoir des comportements plus sains.

Programmes éducatifs et sensibilisation

Les programmes éducatifs jouent un rôle clé dans le changement des comportements et des mentalités liés à l’hygiène.

Ainsi, le gouvernement togolais met en œuvre des initiatives de sensibilisation pour informer la population sur les risques sanitaires associés à la défécation à l’air libre et promouvoir des pratiques hygiéniques.

Il faut aussi savoir que ces programmes ciblent toutes les couches de la société, en mettant l’accent sur l’éducation des femmes et des enfants, qui sont les plus vulnérables aux conséquences de ladite pratique insalubre.

Partenariats pour un avenir d’hygiène

La lutte contre la défécation à l’air libre nécessite une approche globale et une collaboration entre différentes parties prenantes. L’état togolais travaille en étroite collaboration avec des organisations internationales, des ONG et la société civile pour mettre en œuvre des solutions durables.

Rappelons que la Banque mondiale, quant à elle, estimait en 2020, le taux de défécation à l’air libre à 45% au plan national. D’ici à l’horizon 2030, le gouvernement entend voir un avenir dans lequel la défécation à l’air libre sera reléguée au passé.