Le phénomène « Bizi » au Togo : Une nouvelle forme de prostitution qui secoue la toile

Au Togo, une nouvelle forme de débauche fait rage depuis un moment. Longtemps caché, le phénomène « Bizi » est désormais sous le feu des projecteurs.

Cette forme de prostitution a pris de l’ampleur grâce à l’utilisation des plateformes des réseaux sociaux. Ne quittez pas ! Dans la suite de cet article, nous explorerons les contours de cette affaire au Togo.

Qu’entend-on par « Bizi » ?

Le “Bizi” est, en quelque sorte, une variante de la prostitution et concerne les jeunes filles. Ces dernières livrent leur sexe en contrepartie d’une somme d’argent.

Vous vous dites probablement que le Bizi ne diffère en rien du métier des travailleuses de sexe. Détrompez-vous !

La différence se situe principalement au niveau du trottoir. Le plus souvent, les géreuses de bizi (expression d’origine d’Ivoirienne), ou les vendeuses de piment (expression d’origine camerounaise) ne font pas le trottoir.

Elles ne se regroupent pas dans un lieu pour charmer leurs potentiels clients, mais, échangent des parties de jambes en l’air contre de l’argent.

Les géreuses de bizi ont plusieurs hommes avec qui elles sortent dans le but de gagner de l’argent. Quand ces derniers ont besoin de rapports intimes, ils appellent et la fille et elle vient.

Aujourd’hui, la prostitution a évolué avec les réseaux sociaux. Des proxénètes contactent des jeunes filles et leur proposent d’avoir des relations intimes avec des hommes contre de fortes sommes d’argent.

Cependant, il existe aussi d’autres variantes de la prostitution comme le bizi fantôme, escort girl…

Au Togo, le phénomène de “Bizi” dévoilé sur TikTok fait froid dans le dos

Le “Bizi” est une pratique qui a émergé au Togo et a été récemment dévoilé par les pratiquantes elle-même. Il implique des jeunes filles et même des mineurs qui proposent leurs services sexuels ou en reçoivent via les plateformes des réseaux sociaux.

En effet, les réseaux sociaux offrent un terrain fertile pour le Bizi, permettant aux travailleuses du sexe de contacter directement les clients potentiels ou de poster leurs informations dans des groupes dédiés.

En dehors des médias sociaux, cela se pratique lorsque des filles reçoivent des propositions alléchantes pour coucher avec des hommes.

Une personne peut voir une fille dans la rue, bar, école… et lui proposer sur le champ, 20.000 f, 50.000 f, 100.000 f… en contrepartie des rapports sexuels.

La pauvreté, principale cause du Bizi

On reconnait que les jeunes femmes, issues de divers milieux professionnels, se retrouvent souvent piégées dans cette activité par nécessité financière.

Des témoignages largement diffusés sur la toile font cas du fait que ces dernières soient abusées, violentées sans toutefois percevoir la paie qui avait été conclu avec leurs clients.

À travers les témoignages de ces victimes sur le réseau social TikTok, le débat autour du Bizi a été animé, mettant en lumière les conséquences néfastes de la pratique sur la société togolaise.

Les témoignages

« En ce temps, j’allais à l’école, mais on avait des problèmes financiers, donc je n’arrivais pas payer mes frais de scolarité.

Puis un jour, dans un échange avec mon directeur d’école, il me fit la proposition suivante : Couche avec moi et on oublie cette affaire d’écolage.

Chose que j’acceptai malgré moi quelques jours après. Et c’est comme cela que j’ai commencé à échanger mon sexe contre des avantages ou de l’argent…»

Une géreuse de bizi sur tiktok

Découvrez la suite (vidéo) en cliquant sur : Témoignage 1 Témoignage 2

Au regard des séquences vidéos, on comprend que plusieurs filles se sont retrouvées dans ces situations à cause de la misère et de la pauvreté.

En clair, le Bizi soulève des questions délicates sur le plan moral et éthique, sans oublier le débat sur l’exploitation des femmes.

Mais, doit-on dire que le Bizi est une simple activité génératrice de revenus ou une contrainte imposée ?

Nous déduisons que le phénomène de Bizi au Togo est un sujet complexe et controversé.

Il est crucial d’ouvrir un dialogue constructif, de sensibiliser le public et d’offrir des solutions pour prévenir l’exploitation sexuelle et garantir le respect des droits des femmes.

Seule une approche globale et une prise de conscience collective permettront de lutter efficacement contre cette triste réalité dont les échos retentissent ces derniers jours.

Pour ne rien rater de la suite de cette pétillante affaire, restez connectés sur ce média en ligne.

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