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Sénégal : Diomaye Faye amorce la procédure de dissolution parlementaire
Le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, et son Premier ministre, Ousmane Sonko, font face à un défi crucial : obtenir une majorité parlementaire. Ce soutien est indispensable pour faciliter la mise en œuvre de leurs politiques sociales ambitieuses. Pourtant, l’actuelle Assemblée nationale est largement dominée par l’opposition, affiliée à l’ancien président Macky Sall, créant ainsi une impasse politique.
Les démarches constitutionnelles du président Faye
Face à cette situation, le président Faye a rapidement réagi en sollicitant le Conseil constitutionnel. Ce dernier a confirmé la possibilité pour le chef de l’État de dissoudre l’Assemblée nationale à partir du 12 septembre 2024, en accord avec la loi. Toutefois, cette décision ne peut se faire sans l’avis du Premier ministre, Ousmane Sonko, et du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop.
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La consultation des acteurs politiques clés
Afin d’avancer dans le processus, Bassirou Diomaye Faye a officiellement demandé l’avis d’Amadou Mame Diop, lui laissant jusqu’au 11 septembre pour se prononcer. Cette étape est cruciale pour garantir une légitimité constitutionnelle à la procédure de dissolution de l’Assemblée nationale.
Les étapes suivantes vers une nouvelle législature
Une fois les avis recueillis, le président Faye aura le pouvoir de prononcer la dissolution de l’Assemblée par décret. Ce document précisera également la date des élections législatives anticipées. La nouvelle législature devra être installée dans un délai de trois mois après la dissolution, conformément aux dispositions constitutionnelles du Sénégal.
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