Niger/Coup d’Etat : Les sanctions de la CEDEAO contre ce pays

La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) réunie en sommet extraordinaire à Abuja au Nigéria a décider d’une série de sanction contre Niamey, sanction qui vont placer le pays et ses populations dans une situation difficile dans les jours à venir.

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a ordonner des sanctions très lourde et amère contre Niamey ce dimanche, quatre jours après le coup de force. Le Premier ministre nigérien Ouhoumoudou Mahamadou, qui était à l’étranger au moment du putsch et qui y reste toujours, a réagi à ces derniers événements. 

La CEDEAO a ordonné des sanctions particulièrement sévères contre le Niger. Quelle est votre réaction ?

A cette question le premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou s’est exprimer ainsi : « C’est bien dommage qu’effectivement, on en soit arrivé là. Et je pense que les uns et les autres, s’ils ont l’amour du pays, doivent réfléchir pour éviter au Niger ces sanctions. » à déclarer le premier ministre avant de poursuivre :

« Le Niger est un pays continental, un pays enclavé. Donc, lorsqu’on dit qu’il y a embargo, fermeture des frontières terrestres, fermeture des frontières aériennes, c’est extrêmement difficile pour les populations. Et lorsque cela s’accompagne de sanctions financières, dans un pays qui a déjà une situation financière fragile, vous pouvez comprendre le désastre que cette situation pourrait provoquer ».

Notons que bien après le sommet, le président de la transition Tchadienne Mahamat Idriss Déby est arrivé à Niamey pour une médiation après avoir rencontré le président Nigérian Bola Tinubu également président en exercice de la CEDEAO.

Le président Tchadien dont le pays est voisin du Niger n’est pas membre de l’organisation Ouest Africaine et n’a pas un mandat spécial hâter par la CEDEAO selon le porte-parole du gouvernement Tchadien. D’après certaines sources à Niamey, Mahamat Idriss Déby a rencontré les militaires au pouvoir, l’ex-président Mohamed Bazoum et l’ancien président Mahamadou Issoufou

Comment expliquer cette présence du président Tchadien au Niger ?

Le président de transition Tchadienne, avait été invité au sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest dont son pays ne fait pas parti. Il a ensuite quitté le sommet pour Niamey afin d’y mener des échanges approfondis.

Officiellement, il n’a donc pas été désigner médiateur, mais il y est aller à titre privé pour aider à la résolution de cette crise avec la bénédiction des chefs d’Etats de l’Afrique de l’Ouest.

Même si officiellement le Tchad appartient à la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Central (CEEAC). N’Djaména, à opérer un virage Sahélien depuis une quinzaine d’années en projetant une partie de son armé vers l’Afrique de l’Ouest où ses qualités guerrières sont très apprécier.

Pour rappel, à Niamey les putschistes accusent la France de préparer une intervention militaire contre le palais présidentiel. Dans un communiqué en date d’aujourd’hui, la CNSP déclare que la France a ténu une réunion à l’Etat major de la garde Nationale pour obtenir des autorisations politiques et militaires nécessaire afin de libérer le président retenu Mohamed Bazoum.