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États-Unis : La citoyenneté américaine bientôt plus difficile à obtenir
L’administration Trump a annoncé une révision majeure du processus de naturalisation. Le test d’instruction civique, obligatoire pour les candidats à la citoyenneté, deviendra plus exigeant. Le nombre de questions potentielles passera de 100 à 128, et les postulants devront désormais répondre correctement à 12 questions sur 20, contre 6 sur 10 actuellement.
Cette réforme rappelle la version introduite en 2020, mais abandonnée par l’administration Biden en 2021. Selon les autorités, elle permettra de « mieux évaluer la compréhension de l’histoire, du gouvernement et de la langue anglaise des États-Unis ».
Un durcissement inscrit dans une politique migratoire plus large
Cette décision intervient dans un contexte de répression migratoire plus vaste. L’administration Trump multiplie les annonces : expulsions massives, contrôles renforcés sur le « caractère moral » des candidats, vérifications de leurs liens communautaires et surveillance de leurs activités en ligne.
Pour les défenseurs des droits des immigrés, ces mesures constituent des « obstacles inutiles » qui risquent de priver des milliers de résidents, parfois installés depuis des décennies, des droits et protections offerts par la citoyenneté.
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Une controverse déjà connue
La réforme ravive une polémique déjà ancienne. En 2021, l’administration Biden avait annulé le test durci, rappelant que la version de 2008 avait été conçue avec l’appui d’historiens, d’éducateurs et de plus de 150 organisations afin de garantir équité et accessibilité, en particulier pour les candidats maîtrisant imparfaitement l’anglais.
Le retour à un examen plus strict risque donc, une nouvelle fois, d’écarter de nombreux immigrés qui, malgré leur contribution à la société américaine, pourraient se voir refuser l’accès à la citoyenneté.
