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Cameroun/Note d’admissibilité aux examens : Un changement crée la guerre sur la toile (Les commentaires)

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Cameroun/Note d'admissibilité aux examens : Un changement crée la guerre sur la toile (Les commentaires)
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La ministre des enseignements secondaires du Cameroun, Nalova Lyonga, a récemment annoncé un important remaniement dans le système éducatif. Cette décision vise à rehausser les exigences pour l’admission aux examens nationaux. En effet, il ne sera désormais plus possible pour les élèves d’être admis aux examens avec une note inférieure à 10/20. Une mesure qui suscite de vives réactions et des débats parmi les citoyens, tant au sein du corps éducatif que parmi les internautes.

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Une réforme nécessaire ?

Pour certains, cette réforme est perçue comme une nécessité pour améliorer la qualité de l’éducation au Cameroun. Ekani Ottou, une voix influente dans le débat éducatif, estime même que la barre devrait être fixée plus haut : « On devrait être admis au baccalauréat avec une moyenne de 12/20. » Cette proposition souligne la volonté de certains acteurs d’encourager une culture d’excellence au sein des établissements scolaires.

Cependant, cette décision intervient dans un contexte où le système éducatif africain fait face à de nombreuses difficultés. Ces défis incluent l’accès limité aux ressources pédagogiques, des infrastructures inadéquates, et des interruptions fréquentes de l’électricité et d’Internet dans plusieurs régions du Cameroun.

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Réactions des internautes

Suite à cette annonce, les internautes n’ont pas tardé à partager leurs opinions sur cette mesure. Certains expriment des préoccupations sur les conditions actuelles du système éducatif. Un internaute souligne que : « Pour faire une fixation sur une moyenne de 10/20, il est essentiel d’éliminer toutes les coupures d’électricité sur l’ensemble du territoire national, de garantir l’accès à Internet pour tous les enfants, et de s’assurer que chaque établissement dispose d’une bibliothèque pleinement fonctionnelle. »

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Ces propos reflètent le sentiment que, bien que la mesure semble juste sur le papier, elle ne prend pas en compte les réalités auxquelles font face les élèves camerounais. Le même internaute insiste également sur la nécessité de réduire le nombre d’élèves par enseignant à 20 afin de garantir un meilleur suivi.

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Les appels à des réformes plus globales

Pour d’autres, la priorité ne devrait pas être la note minimale pour l’admission, mais plutôt la pertinence des matières enseignées. Un autre internaute se montre plus direct : « Suspendre des matières inutiles et en plus, madame la ministre, laissez les enfants réussir à partir de 10/20. Vos douze sur vingt là n’améliorons jamais l’éducation. » Cette critique fait écho à une frustration partagée sur l’efficacité des réformes purement quantitatives, sans tenir compte de la réalité du terrain ou du bien-être des élèves.

Une approche centrée sur les compétences

Dans un commentaire plus nuancé, un internaute reconnaît que la réforme est « bonne » mais nécessite une approche plus globale, en mettant l’accent sur les compétences plutôt que sur la simple moyenne. « Si un élève triche pour avoir 10/20 ou plus, il va passer son examen, mais n’aura pas acquis les compétences attendues de lui », écrit-il. Selon lui, la mise en place de cette réforme devrait s’accompagner d’une refonte des processus pédagogiques afin que l’évaluation des élèves reflète réellement leurs compétences et leur niveau de compréhension.

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