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Alokpli : Entre tradition et mystère, la jeunesse meurt à petit feu

L’Alokpli, également connu sous le nom d’Adzinu, est une énigmatique maladie qui reste insaisissable et mystérieuse, suscitant le danger au sein de nos sociétés.
Cet article de R-Free News vous plonge au cœur de cette réalité qui persiste au Togo malgré son absence de définition précise.

L’Alokpli : Un phénomène entre tradition et mystère
Les coutumes et interdits sont profondément ancrés dans nos sociétés africaines. L’Adzinu, en fait partie, étant une maladie étrange qui émerge entre amis proches ayant partagé une même partenaire sexuelle.
Cette étrange réalité se manifeste lorsqu’ils mangent ensemble ou que l’un visite l’autre malade, et aboutit souvent à un décès brutal du malade. Ce phénomène est étroitement lié à l’ontologie (Partie de la philosophie qui a pour objet l’étude des propriétés les plus générales de l’être, telles que l’existence, la possibilité, la durée, le devenir.) plutôt qu’à la spiritualité.

Les signes et conséquences de l’Alokpli
Les symptômes annonciateurs de l’Alokpli incluent des hoquets violents et fréquents, pouvant mener à un étouffement mortel en présence de l’ami. Les femmes partageant cette malédiction font face à d’innombrables difficultés dans leur vie quotidienne, risquant une fin miséreuse.
Le professeur Agbati de l‘Université de Lomé a proposé une explication scientifique à l’Alokpli. Il suggère que lorsque deux amis partagent une même partenaire, cette dernière devient un point de connexion magnétique entre eux.
Lorsqu’un tombe malade et que l’autre le visite, une attraction magnétique se déclenche, provoquant des hoquets et des problèmes respiratoires, conduisant éventuellement à la mort du malade.
Certains doutent de l’existence de l’Alokpli, le considérant comme une croyance mêlée de superstitions et de craintes, visant à éviter les « mélanges » entre individus d’un même groupe. Cependant, plusieurs témoignent de l’existence de cette maladie.

L’Adzinu et la partouze : bon à savoir
“Aujourd’hui, cette maladie tue en silence la jeunesse sans que cette dernière s’en rende compte. La vulgarisation de la pratique sexuelle dénommée Partouze en est une illustration flagrante.
Lorsque des amis décident d’avoir des rapports sexuels avec une même fille de manière consciente, cela conduit indéniablement à l’Alokpli.
En aucun cas, dans les mœurs et valeurs traditionnelles, cette débauche n’est cautionnée. Il convient donc de sortir de ce schéma d’ébats sexuels qui semble importé de l’occident et dont les films p0ronographiques accentuent son influence sur la jeunesse africaine. ” alerte une personne anonyme

Traitements et prévention
En cas de manifestation d’Alokpli, des tradipraticiens recommandent l’utilisation de racines d’hysope (Kpatima) pour sauver le malade. Certains évoquent également l’utilisation de la merde de chèvre en combinaison avec d’autres ingrédients en cas de situation critique.
Pour conclure, l’Alokpli reste une énigme qui suscite des débats entre croyances profondément enracinées et explications rationnelles. Quelle que soit la conviction de chacun, il faudrait savoir que l’Alokpli continue d’exister en marge des traditions africaines et de la société togolaise en particulier…