Actualités
Affaire de vol de 400 millions chez le Ministre : Un complot révélé
L’enquête concernant le vol de fonds chez le ministre continue de faire couler de l’encre et de susciter des interrogations. Ce n’est que récemment, l’argent a été découvert manquant dans la résidence du ministre Adédzé, mais les vols silencieux se déroulaient en réalité depuis des mois. L’enquête a révélé que le principal cerveau derrière ces vols n’était pas Béninois, comme initialement supposé, mais un Togolais du nom de Kodjo A. originaire de Kovié et employé en tant que gardien dans la maison.
Selon des sources proches de l’enquête, il y a quelques semaines, le ministre a constaté la disparition de son argent. Pour tenter de mettre un terme à ces vols, il a changé les serrures de toutes les portes de sa résidence, confiant toutes les clés au gardien Kodjo, à l’exception d’une clé. C’est précisément dans cette pièce que les cartons d’argent étaient stockés.
Kodjo A., désormais privé de son accès aux fonds, a fait appel à trois complices de Notsè, amis de longue date, pour défoncer la porte et reprendre leurs activités illicites. Le ministre a découvert ces agissements il y a environ un mois, ce qui a conduit à l’arrestation de Kodjo, qui a ensuite révélé l’identité de ses complices. Deux d’entre eux ont été appréhendés, mais le troisième, nommé Tazo, est toujours en fuite.
Lors des perquisitions, d’importantes sommes d’argent ont été retrouvées : 11 millions de FCFA chez Kodjo A. et 30 millions de FCFA chez chacun des complices de Notsè. Les voleurs avaient utilisé l’argent volé pour des dépenses somptuaires, notamment la construction de maisons et l’achat de véhicules de luxe.
Notons que la libération des trois accusés vendredi dernier a soulevé de nombreuses questions. Pourquoi ont-ils été libérés, et qui a ordonné leur libération ? La justice a-t-elle été saisie ? L’enquête se poursuit pour déterminer l’ampleur exacte du préjudice financier subi, mais les premières estimations suggèrent que des centaines de millions de FCFA ont été volés. Des interrogations demeurent sur d’éventuelles caches ou comptes bancaires que les accusés pourraient posséder.