Faits divers
Un corps disparaît mystérieusement le jour de la levée

Ce vendredi 31 janvier 2025, l’Hôpital Central de Yaoundé a été le théâtre d’un événement pour le moins surréaliste. La famille de Honorine Ngono Ayina, décédée depuis deux mois, est arrivée dans l’établissement pour la levée de corps prévue, mais la dépouille de la défunte était introuvable. L’attente a duré des heures, avec des proches inquiets et des tensions croissantes alors qu’aucune explication n’était donnée concernant la disparition du corps.

Une longue attente et des tensions croissantes
À partir de 9h, la famille attendait dans l’espoir de récupérer le corps de leur mère, décédée à l’âge de 86 ans. Le cercueil avait été préparé, mais restait désespérément vide. Jusqu’à 17h, aucune nouvelle n’avait été donnée à la famille, qui se retrouvait coincée entre l’incertitude et la frustration. Des forces de maintien de l’ordre avaient été dépêchées sur place pour éviter que la situation ne dégénère, alors que la famille commençait à perdre patience. Selon les informations de Canal 2 International, la famille aurait décidé de faire le deuil sans corps, dans une situation qui frôle l’absurde.
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Le mystère de la morgue et les frais non remboursés
Le corps de Honorine Ngono Ayina avait été placé dans la morgue de l’Hôpital Central de Yaoundé depuis le 30 novembre 2024, après son décès. Ce vendredi-là, la famille avait payé les frais de morgue de 500 000 FCFA, une somme importante pour une famille déjà endeuillée. Cependant, malgré le paiement, le corps avait disparu sans laisser de trace. La famille affirme que la défunte était seule dans son box, et aucune explication claire n’a été fournie quant à la disparition de son corps. Le personnel de l’hôpital et les responsables du ministère de la Santé Publique étaient sur place, mais les tentatives de résoudre le mystère sont restées vaines.

Un autre scandale dans le secteur de la santé
Cette situation rocambolesque s’ajoute à une longue liste de scandales qui affectent le secteur de la santé au Cameroun. La famille de la défunte a finalement décidé de quitter Yaoundé et de se rendre au village pour poursuivre les rites funéraires, malgré l’absence du corps. Ce drame soulève des questions sur la gestion des morgues et des services de santé dans le pays, où des familles se retrouvent trop souvent confrontées à des dysfonctionnements graves.
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