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Togo : Réaction de Gilbert Bawara face au refus de Jean-Pierre Fabre de siéger
Le ministre Gilbert Bawara a récemment réagi avec fermeté au refus de Jean-Pierre Fabre, chef de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), de siéger à l’Assemblée nationale. Cette décision, motivée par un désaccord profond concernant la nouvelle constitution instaurant un régime parlementaire, suscite une série d’interrogations quant aux implications futures pour la gestion municipale.
Interrogations sur la coopération municipale
L’une des préoccupations centrales soulevées par M. Bawara concerne la collaboration future entre le maire de Golfe 4 à Lomé et l’administration centrale. Comment cette coopération se manifestera-t-elle sous le nouveau cadre parlementaire ? C’est une question cruciale alors que le gouvernement central s’apprête à intervenir davantage dans les affaires locales, sous l’égide du président du conseil ou du nouveau président de la république.
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Débats légitimes et réactions exagérées
Lors d’une intervention sur une radio privée de Lomé, le ministre a critiqué certaines réactions jugées « sensationnelles » et émotionnelles. Il a cependant souligné la pertinence des débats et critiques sur divers aspects de la nouvelle constitution. Pour Gilbert Bawara, bien que légitimes, ces réactions risquent de compromettre la stabilité nécessaire à la mise en œuvre effective de la réforme constitutionnelle.
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La loi fondamentale comme pilier de la gouvernance
Insistant sur l’irréversibilité de la décision constitutionnelle, le ministre a rappelé que la nouvelle constitution est désormais la loi fondamentale du pays. « Cette page est tournée », a-t-il affirmé, soulignant l’importance de respecter et de faire respecter cette nouvelle norme juridique qui redéfinira le cadre institutionnel et politique du Togo.
Cultiver le dialogue et le partage des responsabilités
Gilbert Bawara est convaincu que la nouvelle constitution, en instituant un régime parlementaire, introduira une nouvelle culture politique basée sur le partage des responsabilités et le dialogue. Ce changement, selon lui, permettra une meilleure déconcentration des pouvoirs et un équilibre accru entre les différentes branches de l’État.
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Appel à une collaboration constructive
En conclusion, le ministre appelle tous les acteurs politiques et de la société civile à s’engager de manière constructive. Il exhorte à sensibiliser la population pour assurer une compréhension claire des implications de la nouvelle constitution et pour garantir une gouvernance efficace et inclusive pour l’avenir du Togo.