Togo – Élections Sénatoriales : Voici les points que vous ignorez des préparatifs

Le Togo se prépare à franchir un nouveau cap démocratique avec les élections sénatoriales prévues pour la fin de l’année 2024. Après les scrutins législatifs et régionaux, les élections sénatoriales se profilent désormais comme le prochain rendez-vous électoral majeur du pays. Sous l’égide du colonel Hodabao Awate, ministre chargé de l’administration territoriale, le processus électoral a récemment été confirmé, signalant ainsi une nouvelle phase dans l’évolution démocratique togolaise.

Enclenchement du Processus

Une note officielle du colonel Awate adressée aux maires, sous couvert des préfets, informe sur l’évolution des préparatifs pour ces premières élections sénatoriales. Le ministre demande aux destinataires de rassembler et fournir les informations personnelles de chaque conseiller municipal, y compris leur numéro de carte d’électeur. Ces informations sont essentielles pour la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) dans le cadre de la constitution de la liste électorale des grands électeurs pour les sénatoriales de 2024.

Les étapes à suivre

Les informations doivent être jointes à un formulaire dûment rempli et accompagnées d’une photocopie de la carte d’électeur. Les documents doivent être envoyés par voie hiérarchique au cabinet du ministère au plus tard le vendredi 7 juin. Selon la nouvelle constitution de la République togolaise, en vigueur depuis le 6 mai dernier, le Sénat jouera un rôle crucial dans la gouvernance du pays. Les conseillers régionaux élus le 29 avril dernier doivent entrer en fonction, mais avant cela, les gouverneurs doivent être nommés et la première session des conseillers régionaux doit être convoquée.

Le processus électoral

Un collège électoral composé de conseillers municipaux et régionaux élira les sénateurs au suffrage indirect. Ces sénateurs seront régis par une loi organique qui définira leurs attributions et leur nombre. Les deux tiers (2/3) des sénateurs seront élus par ce collège électoral, tandis qu’un tiers (1/3) sera nommé par le chef de l’État. Tout ce processus électoral doit être mené à bien dans les 12 mois suivant l’entrée en vigueur de la nouvelle constitution. « Les institutions de la République prévues par la présente constitution sont mises en place dans un délai n’excédant pas douze (12) mois à compter de la date de son entrée en vigueur », stipule l’article 95 de la constitution.

Vers une consolidation démocratique

L’enclenchement du processus des élections sénatoriales marque une étape importante dans la consolidation démocratique du Togo. Les prochaines semaines seront cruciales pour la mise en place des structures nécessaires à la tenue de ces élections, et les acteurs politiques et administratifs du pays devront œuvrer de concert pour garantir leur succès.

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