Actualités
Togo/21 000 personnes en live : Qui sera prochainement arrêté ?
Depuis quelques semaines, le climat sociopolitique au Togo est marqué par une recrudescence des actes de répression. Plusieurs voix critiques à l’égard de la gouvernance actuelle sont systématiquement muselées. Arrestations, intimidations, voire assassinats sont évoqués. Le cas récent de l’artiste engagé Aamron, arrêté pour ses prises de position publiques, a ravivé l’indignation au sein de la population.

Mobilisation massive sur les réseaux sociaux
Face à ces atteintes répétées à la liberté d’expression, la toile s’est embrasée. Le dimanche 1er juin, plus de 21 000 personnes se sont réunies en ligne, principalement sur TikTok et Facebook, pour réclamer un soulèvement populaire. Cette mobilisation virtuelle, sans précédent par son ampleur, témoigne d’un profond malaise au sein de la jeunesse togolaise et d’une volonté croissante de changement.
Lire aussi : Togo/Arrestations massives : Ferdinand Ayité saisit le Vatican
Ferdinand Ayité hausse le ton
Dans le camp des journalistes, la tension est palpable. Ferdinand Ayité, célèbre journaliste d’investigation et critique du régime, n’a pas mâché ses mots. Il a lancé une mise en garde claire à l’endroit des forces de l’ordre, leur rappelant qu’en réprimant les civils pour protéger un régime indifférent à leur sort, ils s’exposent à la colère du peuple. Une déclaration qui a été largement relayée et saluée sur les réseaux sociaux.

Vers une répression généralisée des voix dissidentes ?
Alors que les lives et les messages de protestation se multiplient sur les réseaux, de nombreux citoyens s’interrogent : le pouvoir ira-t-il jusqu’à arrêter tous ceux qui prennent la parole en ligne ? Le sentiment d’insécurité grandit chez les activistes et les internautes, qui se sentent abandonnés, comparables à « des orphelins sans père » ou « des animaux sans défenseurs », comme le dénoncent certains.
Une crise politique aux conséquences incertaines
La situation au Togo semble atteindre un point critique. La gestion autoritaire des critiques risque de mener à une fracture irréversible entre le peuple et les institutions. Les appels au dialogue, au respect des libertés fondamentales et à l’arrêt des violences se multiplient, mais pour l’instant, le silence du pouvoir reste assourdissant.
Rejoindre notre communauté WhatsApp pour ne rien manquer.
Rejoignez notre communauté télégramme pour ne rien manquer.

