Education
Scandale au Nigéria : Des dizaines d’étudiants togolais abandonnés après la fermeture de leurs écoles
Des dizaines d’étudiants togolais se retrouvent en détresse au Nigéria après la fermeture brutale de six établissements privés situés à Jos Nord, dans l’État du Plateau. Ces écoles, jugées illégales, ont été fermées par les autorités nigérianes pour non-respect des normes éducatives et réglementaires du pays.

Une opération menée par les autorités éducatives nigérianes
Cette répression est dirigée par Kachollom Gang, commissaire à l’Éducation de l’État du Plateau. Selon les autorités, les écoles ciblées opéraient sans enregistrement officiel, ne respectaient pas le programme scolaire national et adoptaient des pratiques dangereuses pour la sécurité des élèves. En conséquence, elles ont été immédiatement fermées.
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Les établissements épinglés par le gouvernement
Les écoles concernées sont :
- God’s Love Victory Assured Academy
- Greenery Training and Services Site Limited
- Evangelical Divine Academy
- Kellyfills Institute
- Alpha Idea Centre for Languages Initiatives
- International School Foreign Language and Linguistics
Ces structures ont été accusées d’insuffisance académique, d’irrégularités administratives et d’activités potentiellement illégales sous couvert d’enseignement.

Les étudiants togolais parmi les plus affectés
Bien que les chiffres officiels n’aient pas été communiqués, des sources locales indiquent que des ressortissants togolais, mais aussi tchadiens, camerounais et sénégalais, figurent parmi les victimes de ces fermetures. Les étudiants togolais, en particulier, font face à une situation critique : parcours scolaire interrompu, problèmes de visa et pertes financières importantes dues aux frais de scolarité investis dans ces établissements frauduleux.
Entre choc, désillusion et incertitude
Pour ces jeunes venus chercher un avenir meilleur, c’est la douche froide. Nombre d’entre eux se retrouvent sans solution immédiate, abandonnés dans un pays étranger avec peu de recours. La situation soulève également des interrogations sur le suivi et l’orientation des étudiants togolais à l’étranger, ainsi que sur les mécanismes de contrôle éducatif au niveau régional.
Un objectif affiché : protéger l’éducation et la sécurité
Selon les autorités de l’État du Plateau, ces mesures visent à assainir le secteur éducatif et à garantir la sécurité nationale. Elles estiment que certains de ces centres non agréés pourraient servir de couverture à des activités illicites. La priorité, affirment-elles, est de restaurer la crédibilité et la légitimité du système éducatif nigérian.
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