Santé
Scandale de vente illégale de médicaments au CHU de Kara : Trois agents sanctionnés

Dans une affaire qui a secoué le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Kara, trois agents contractuels ont été sévèrement sanctionnés suite à des allégations de vente illégale de médicaments, notamment du sérum antivenimeux (SAV) d’origine douteuse. Cette affaire a été révélée grâce à un signalement de l’Observatoire pour la Promotion de la Santé en Afrique (OPS-AFRIQUE), ce qui a incité le ministère de la Santé à mener une enquête approfondie.
L’incident a été déclenché par les abus du corps médical envers un patient admis au CHU de Kara pour une morsure de serpent. Le ministre de la Santé, le Professeur Moustafa Mijiyawa, a pris cette affaire très au sérieux et a rapidement réagi en prenant des mesures disciplinaires à l’encontre des agents impliqués. Le directeur de l’hôpital, soutenu par le ministère, a résilié les contrats de trois agents responsables de cette pratique répréhensible.

Les agents sanctionnés ont été identifiés comme Kpizia Sama, garde-malades, Miloga Barrekou Dissiraba, aide-soignante, et Takougnadi Magliwè, interne stagiaire. Ils ont été reconnus coupables de vendre illégalement du sérum antivenimeux à un patient vulnérable, compromettant ainsi gravement sa santé. La qualité douteuse du SAV vendu soulève des préoccupations majeures quant à l’impact sur la vie du patient.
Le Professeur Moustafa Mijiyawa, dans une déclaration ferme, a déclaré : “Nous ne tolérerons aucune forme d’abus ou de négligence médicale au Togo. La santé et la sécurité de nos citoyens sont notre priorité absolue. Les actions de ces agents sont inexcusables et seront traitées avec la plus grande sévérité.”
L’Ordre national des médecins du Togo a également condamné cette pratique illégale et a exhorté le gouvernement à prendre des mesures punitives pour dissuader d’autres personnes de s’engager dans de telles actions. Ils insistent sur l’importance de l’éthique médicale et de la responsabilité professionnelle pour garantir la confiance des patients dans le système de santé du pays.

Cette affaire met en évidence la nécessité pour le système de santé togolais de renforcer ses contrôles internes et ses mécanismes de surveillance pour empêcher de telles activités illégales. Les autorités médicales, en coopération avec les organismes de surveillance, sont déterminées à faire en sorte que de tels actes répréhensibles ne se reproduisent pas et que la confiance des citoyens dans le système de santé soit préservée.
En fin de compte, cette affaire sert d’avertissement clair à tous ceux qui pourraient envisager de mettre en péril la vie des patients par des pratiques médicales illégales. Le Togo est résolu à garantir que la santé et la sécurité de ses citoyens ne soient pas compromises par des individus sans scrupules.
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