Actualités
Massacre à Barsalogho : 200 personnes tuées, l’armée burkinabè promet une riposte sans précédent
Le samedi 24 août, la petite commune de Barsalogho, au Burkina Faso, a été le théâtre d’une attaque terroriste d’une violence inouïe. Des assaillants, armés et déterminés, ont perpétré un massacre, causant la mort d’au moins 200 personnes. Cette incursion sanglante a choqué la nation et a suscité une vague d’indignation à travers tout le pays.
La promesse de riposte de l’armée burkinabè
En réaction à cette tragédie, le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana, a exprimé la détermination des autorités à répondre avec force. « Dans cette riposte, nous allons apporter une réponse pour que l’ennemi sache, plus que jamais, que nous n’allons accepter de telles barbaries sur notre territoire », a-t-il déclaré lors de sa visite aux blessés de l’attaque à Kaya. Cette déclaration marque l’engagement du gouvernement à ne pas laisser ces actes impunis.
Lire aussi : Astuces pratiques pour détecter les faux billets FCFA à l’Œil nu
Un bilan humain lourd malgré le soutien aérien
Malgré l’intervention des forces armées soutenues par des vecteurs aériens, l’attaque a fait de nombreuses victimes. Le ministre Sana a exprimé ses regrets quant aux pertes en vies humaines et aux blessés, tout en réitérant l’engagement des forces de sécurité à protéger les populations. « Nous tenons à rassurer le peuple burkinabè que nous sommes engagés et que nous restons fermes sur la protection des Burkinabè et de leurs biens », a-t-il ajouté, soulignant que des mesures sont en place pour renforcer la sécurité dans la région.
L’armée burkinabè sous pression
Cette attaque à Barsalogho vient s’ajouter à une série de violences qui frappent le Burkina Faso, un pays en proie à une insécurité croissante. Face à la multiplication des attaques terroristes, l’armée burkinabè est sous pression pour apporter des réponses concrètes et dissuasives. La promesse du ministre Sana laisse entrevoir une intensification des opérations militaires contre les groupes armés, dans l’espoir de restaurer la paix et la sécurité dans les zones affectées par ces violences.
##Barsalogho ##
Lire aussi : Togo/ Sodabi : L’alcool désormais interdit pour préserver la santé publique