Le Togo prêt à embarquer dans l’Alliance des États du Sahel (AES)

Le Togo pourrait bientôt rejoindre l’Alliance des États du Sahel (AES), une organisation créée par le Mali, le Burkina Faso et le Niger, visant à renforcer l’autonomie politique et économique face aux défis sécuritaires de la région. Cette possibilité a été confirmée ce mardi 11 mars 2025 par Robert Dussey, le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration régionale et des Togolais de l’extérieur.

L’AES : Une alliance pour surmonter les défis sécuritaires
L’Alliance des États du Sahel a été fondée dans un contexte de tensions croissantes avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et en réponse aux crises sécuritaires qui frappent le Sahel. Cette organisation a pour objectif de renforcer la coopération politique et économique entre ses membres, en particulier face aux menaces terroristes et aux conflits internes. L’AES prône une plus grande autonomie vis-à-vis des structures régionales existantes, notamment la CEDEAO, et cherche à développer une réponse coordonnée aux problèmes communs de la région.

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Un rôle stratégique pour le Togo
Si l’adhésion de notre pays à l’AES se concrétise, le pays pourrait jouer un rôle majeur dans le développement des échanges commerciaux au sein de cette organisation. La position géographique du Togo, avec son port en eau profonde à Lomé, offrirait une ouverture maritime cruciale aux pays membres de l’AES, qui manquent souvent d’accès directs à la mer. Le Togo pourrait ainsi faciliter les échanges économiques et renforcer les liens commerciaux dans une zone géographique stratégique.

Une évolution importante pour la politique régionale du Togo
L’adhésion à l’AES marquerait un tournant dans la politique étrangère du Togo. Le pays se positionnerait comme un acteur clé dans les dynamiques régionales et pourrait redéfinir les équilibres géopolitiques au sein de l’Afrique de l’Ouest. Alors que le Togo a traditionnellement maintenu des relations solides avec la CEDEAO, un rapprochement avec l’AES pourrait signaler un changement dans ses priorités diplomatiques.

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Un avenir incertain mais prometteur
Bien que cette adhésion soit encore en phase de discussion, elle reflète la volonté du Togo de renforcer ses alliances stratégiques et d’accentuer son rôle dans la stabilité régionale. La décision finale pourrait avoir un impact profond sur les relations économiques et politiques au sein de la région sahélienne. Si le Togo intègre l’AES, cette évolution pourrait bien redéfinir les rapports de force en Afrique de l’Ouest.

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