Santé
Le choléra fait plus de 100 morts dans ce pays africain

Ce pays fait face à une épidémie de choléra qui a déjà causé la mort d’au moins 108 personnes depuis le début de l’année, selon les autorités sanitaires du pays. La capitale Luanda est particulièrement touchée, enregistrant près de la moitié des 3.147 cas confirmés à ce jour. La province voisine de Bengo est également en proie à une forte propagation du virus.

Un pays vulnérable malgré ses ressources
Bien que riche en ressources pétrolières, l’Angola souffre d’un accès limité à l’eau potable et à des infrastructures d’assainissement adéquates. Cette situation favorise la prolifération du choléra, une maladie hydrique qui se transmet par l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés. Le manque de moyens de prévention et de soins contribue à la gravité de l’épidémie.
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Des victimes de tous âges
Le ministère de la Santé a précisé que les malades recensés ont entre 2 et 100 ans, soulignant ainsi que personne n’est épargné par cette crise sanitaire. À Luanda, au moins 48 décès ont été enregistrés, tandis que 43 autres ont été signalés dans la province de Bengo. L’urgence est d’autant plus grande que le choléra peut tuer en quelques heures sans traitement approprié.

Un fléau qui s’étend en Afrique
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Afrique connaît une augmentation inquiétante des cas de choléra, avec une hausse de 125 % en un an. À l’inverse, certaines régions du monde, comme le Moyen-Orient et l’Asie, ont observé une baisse des cas. Cette recrudescence en Afrique met en lumière les défis sanitaires et infrastructurels auxquels font face plusieurs pays du continent.
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Quelles solutions face à l’épidémie ?
Les autorités angolaises et les organisations internationales tentent de contenir la propagation de la maladie en renforçant l’accès à l’eau potable et aux soins médicaux. Le traitement repose principalement sur la réhydratation orale et, dans les cas graves, sur l’administration d’antibiotiques. Toutefois, sans une amélioration durable des conditions d’hygiène et d’assainissement, le pays risque de faire face à d’autres flambées épidémiques dans les années à venir.
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