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Drame à Kpémé : un corps sans vie retrouvé sous les rochers du wharf, que s’est-il passé ?
Un vendredi noir pour les habitants de Kpémé, petite localité côtière du sud-est du Togo. Aux premières heures de la matinée, la mer a une fois encore rappelé sa puissance et son imprévisibilité. Un homme, dont l’identité n’a pas été officiellement révélée, a tragiquement perdu la vie sous les rochers du wharf, à proximité des installations industrielles de la Société Nouvelle des Phosphates du Togo (SNPT).

Un glissement fatal sous les rochers
Selon des témoignages recueillis sur place, la victime se trouvait à proximité du wharf au moment du drame. Un mouvement soudain de blocs rocheux, causé par l’instabilité naturelle du site et probablement accentué par l’humidité persistante et les vagues puissantes, aurait enseveli l’homme. Des riverains, alertés par les cris et les mouvements, ont tenté d’intervenir sans succès.
« L’individu qui était coincé sous les roches n’a pas pu vite être extrait malgré les tentatives de quelques riverains et témoins », a confié un habitant du quartier.
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L’accès difficile à la zone, les vagues violentes et la pression constante de l’eau ont compliqué les premiers secours. Le temps que les autorités locales soient mobilisées, il était malheureusement trop tard.
Mobilisation collective pour extraire le corps
Face à la difficulté de la situation, les secours ont dû s’organiser en urgence. La gendarmerie de Kpémé, les délégués des pêcheurs de la localité, et les agents de la SNPT ont uni leurs forces dans une opération délicate et risquée. Malgré les conditions extrêmes, ils sont parvenus à extraire le corps sans vie du défunt dans l’après-midi du même jour.
Le corps a été immédiatement acheminé au cimetière Follygah pour une inhumation rapide, après une autopsie qui n’a révélé aucun élément suspect, confirmant ainsi la thèse de l’accident.

Un site dangereux, souvent ignoré
Ce drame remet en lumière les dangers que représente le wharf de Kpémé, pourtant régulièrement fréquenté par les pêcheurs, les jeunes du quartier et même certains travailleurs de la SNPT. Les rochers instables, la mer agitée et l’absence de signalisation de sécurité en font une zone à haut risque.
« Ce n’est pas la première fois qu’un accident survient ici, mais à chaque fois, l’alerte s’éteint avec le temps. Jusqu’au prochain drame… », déplore un pêcheur interrogé.
L’incident vient raviver les inquiétudes d’une population de plus en plus confrontée aux conséquences du recul côtier, de l’érosion marine et de la négligence des normes de sécurité sur des sites pourtant connus pour leur dangerosité.
Un appel à l’action des autorités locales
Ce qui est arrivé à Kpémé ne doit pas rester une simple page noire oubliée avec le temps. Il est impératif que les autorités locales et nationales prennent des mesures concrètes pour sécuriser cette zone : installation de barrières, panneaux d’avertissement, restrictions d’accès, surveillance régulière. La sensibilisation des habitants sur les dangers du site doit également être une priorité.
Il en va non seulement de la sécurité des riverains, mais aussi de la responsabilité collective face à un environnement naturel de plus en plus imprévisible.
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#Kpémé#

