Crise au sommet : Gachagua accuse Ruto de persécution et révèle des tentatives d’empoisonnement

L’ancien vice-président kenyan, Rigathi Gachagua, a brisé le silence après sa destitution par le Sénat, accusant le président William Ruto de persécution politique. Selon Gachagua, le chef d’État aurait mené une véritable vendetta contre lui pour l’écarter du pouvoir.

Des accusations graves contre Ruto

Gachagua a affirmé être victime de deux tentatives d’empoisonnement orchestrées par les services de renseignement ces derniers mois, tout en exprimant des craintes pour sa vie et celle de sa famille. Le retrait de son équipe de sécurité aurait amplifié son inquiétude, soulignant que sa destitution est une manœuvre politique visant à le faire taire.

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« Je n’ai fait que dire la vérité »

Pour Gachagua, la racine de ses ennuis serait sa volonté de dire la vérité. Il accuse William Ruto de se montrer « vicieux » envers lui, malgré son rôle dans l’élection présidentielle. « Mon seul crime, c’est de lui avoir dit la vérité », a-t-il déclaré. Il a rejeté les onze chefs d’accusation retenus contre lui, les qualifiant de « malveillants et fictifs ».

Bataille judiciaire en cours

Les avocats de Gachagua ont saisi la justice pour contester la légalité de sa destitution. Cette action a temporairement bloqué la nomination de Kithure Kindiki, ministre de l’Intérieur, comme remplaçant de l’ancien vice-président. La tension reste vive au sein du gouvernement kényan, laissant présager une bataille politique et judiciaire prolongée.

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