Faits divers
Crise à la Franc-Maçonnerie Togolaise : Tentative de putsch contre le grand maître par intérim
Dans l’univers de la Franc-Maçonnerie togolaise, une période de stabilité semblait s’épanouir après les tumultes passés. La Grande Loge Nationale Togolaise (GLNT) se remettait progressivement des crises antérieures, et sous la direction intérimaire de Julien Pitassa Kao, les efforts se concentraient sur la réconciliation des membres désunis. Cependant, cette tranquillité fragile fut ébranlée par l’émergence de nouveaux conflits.
Retour aux sources : une histoire de dissension et de réconciliation
Après des années de division et de tensions exacerbées au sein de la Franc-Maçonnerie togolaise, l’élection de feu Ignace Anani Clomégah en tant que Grand Maître avait marqué un tournant. La reconnaissance internationale apportée à Clomégah semblait avoir apaisé les dissensions, incitant même certains dissidents à réintégrer la fraternité. Cependant, des irréductibles persistaient, alimentant les braises d’un conflit latent.
Une mascarade au sein de la Maison
Le 1er mars dernier, un événement choquant s’est déroulé dans les coulisses de la Franc-Maçonnerie togolaise. Yiva Badohu, soutenu par une poignée de fidèles jusqu’au-boutistes, a orchestré une farce au sein de sa résidence privée, prétendant être intronisé Grand Maître lors d’une cérémonie douteuse. Cette action unilatérale a non seulement défié l’autorité de la GLNT, mais a également violé les principes fondamentaux de la fraternité maçonnique.
La loi piétinée : des décisions judiciaires ignorées
Malgré les décisions de justice claires et non contestées en faveur de la GLNT, Yiva Badohu et ses partisans ont continué à agir comme s’ils étaient au-dessus de la loi. Des ordonnances judiciaires ont explicitement interdit à Badohu d’utiliser le titre de Grand Maître et les symboles de la GLNT. Cependant, ces injonctions ont été ignorées, alimentant davantage le conflit et sapant l’autorité de l’obédience.
Le bannissement d’un ambitieux déchu
Le destin d’Yiva Badohu, désormais radié de la GLNT, illustre les conséquences désastreuses de l’ambition démesurée et de l’insubordination. Privé de toute reconnaissance dans les loges maçonniques régulières, Badohu est désormais un paria, chassé même des rassemblements internationaux de la Franc-Maçonnerie. Son rêve de grandeur s’est transformé en une chute abrupte, laissant derrière lui une image ternie de mégalomanie et de trahison.