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Cameroun : 19 soldats tués dans une attaque de Boko Haram
Une nouvelle offensive meurtrière de Boko Haram a frappé le Cameroun, coûtant la vie à 19 soldats lors d’une attaque coordonnée contre un poste militaire à Wolgo, près de la frontière nigériane. Les assaillants, lourdement armés et équipés de drones explosifs, ont surpris les forces camerounaises, causant des pertes humaines importantes.

Une attaque de plus en plus sophistiquée
Les terroristes de Boko Haram semblent avoir franchi un nouveau cap dans leurs capacités offensives. L’utilisation de drones chargés d’explosifs, combinée à des tirs nourris, a pris de court les soldats en poste. Cette évolution tactique marque une adaptation inquiétante du groupe, rendant ses attaques plus destructrices et plus difficiles à contrer.
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Un manque de coordination avec le Nigeria ?
Un soldat camerounais, sous couvert d’anonymat, dénonce un manque de collaboration avec l’armée nigériane :
« Nous avons installé des postes avec l’armée nigériane, mais lorsqu’ils ne suivent pas, ils démontent tout. Pendant ce temps, nos chefs nous demandent de tenir coûte que coûte. Nous devons moderniser notre armée pour éviter ces pertes inutiles. »
Ce constat soulève des interrogations sur la coopération sécuritaire entre les deux pays face à une menace qui touche principalement le nord du Nigeria mais s’étend dangereusement au Cameroun.

Une armée sous-équipée face à une menace grandissante
Alors que les terroristes modernisent leurs méthodes, les forces armées camerounaises souffrent d’un manque d’équipements sophistiqués. Plusieurs experts et militaires appellent à un investissement massif dans les drones de combat, la reconnaissance aérienne et les satellites militaires pour mieux anticiper et contrer ces attaques meurtrières.
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Une nécessité de modernisation urgente
Si des mesures concrètes ne sont pas rapidement mises en place, le Cameroun risque de continuer à subir des pertes humaines importantes face à un ennemi de plus en plus imprévisible. L’avenir de la sécurité dans la région dépendra de la capacité des autorités à renforcer les moyens de défense et à améliorer la coopération militaire avec les pays voisins.
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