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Algérie : Les églises fermées sur décision judiciaire

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Algérie : Les églises fermées sur décision judiciaire
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En Algérie, la fermeture de toutes les églises protestantes marque un tournant inquiétant dans la restriction des libertés religieuses. Depuis 2006, des règles strictes encadrent la pratique des cultes non musulmans, suscitant l’inquiétude des organisations de défense des droits de l’homme. Désormais, une quarantaine d’églises protestantes ont été contraintes de fermer leurs portes, une décision que les autorités justifient par le maintien de l’ordre public.

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Un climat répressif dénoncé par les ONG

Les protestations des ONG, comme Amnesty International et Human Rights Watch, se multiplient face à cette atteinte aux libertés fondamentales. Ces organisations condamnent fermement ces fermetures, dénonçant une répression croissante dans un pays où la liberté religieuse semble de plus en plus menacée. Le Vatican, pour sa part, a exprimé sa vive préoccupation, soulignant que ces mesures sont contraires aux principes universels des droits humains.

Un contrôle absolu des pratiques cultuelles

En Algérie, les restrictions religieuses s’ajoutent à d’autres atteintes aux droits fondamentaux, notamment dans les domaines de la liberté d’expression, de réunion et de grève. Les autorités algériennes imposent un contrôle total sur la vie publique et privée, limitant la diversité religieuse au profit de l’islam, religion d’État. Selon les observateurs, même proclamer le droit à ne pas adhérer à une religion est perçu comme subversif.

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Une opposition internationale grandissante

Malgré les justifications officielles, affirmant que ces mesures visent à maintenir l’ordre public, de nombreuses voix s’élèvent contre cette répression religieuse. Ces fermetures d’églises mettent en lumière la difficulté pour les minorités religieuses de pratiquer librement leur foi en Algérie. Les associations de défense des droits cultuels appellent à une intervention internationale pour rappeler au gouvernement algérien ses obligations envers la liberté de culte, inscrites dans les conventions internationales.

Un avenir incertain pour les minorités religieuses

Cette situation soulève des interrogations sur l’avenir des communautés religieuses non musulmanes en Algérie. Alors que le pays revendique officiellement le respect des droits humains, les faits semblent raconter une tout autre histoire. Les associations religieuses et les défenseurs des droits de l’homme appellent à un dialogue ouvert pour garantir la liberté de culte et mettre fin à ces pratiques restrictives.

Un appel à l’universalité des droits humains

Ces fermetures récentes d’églises protestantes en Algérie rappellent l’importance de la vigilance face aux atteintes aux droits humains. Elles témoignent d’un climat politique et religieux où la diversité et la tolérance semblent en recul. Face à cela, les acteurs internationaux, religieux ou non, se mobilisent pour défendre les libertés fondamentales, espérant un changement durable dans les politiques algériennes.

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