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Trump envisage une grâce présidentielle pour Diddy : La justice sous les projecteurs
L’ancien président américain Donald Trump envisage d’accorder une grâce présidentielle à Sean « Diddy » Combs, actuellement incarcéré pour des infractions liées à la prostitution. Cette éventualité, déjà évoquée dans les coulisses depuis le début de l’affaire, pourrait relancer de vives polémiques à l’approche de la présidentielle américaine.

Diddy coupable mais partiellement blanchi
À 55 ans, Sean Combs, alias Diddy, a été reconnu coupable de deux chefs d’accusation pour transport à des fins de prostitution, bien qu’il ait été acquitté des charges les plus graves, dont trafic sexuel et racket. Il reste néanmoins détenu dans une prison fédérale de Brooklyn, en attendant sa sentence fixée au 3 octobre. Il risque jusqu’à dix ans d’emprisonnement.
Trump ouvre la porte à une grâce présidentielle
Selon des sources relayées par Deadline, Donald Trump réfléchirait sérieusement à l’idée d’intervenir en faveur de la star du hip-hop. Déjà interrogé en mai sur cette éventualité, l’ancien président n’avait pas fermé la porte :
« Je sais que certains y pensent sérieusement. Personne ne me l’a demandé directement, mais je crois que l’idée circule. »

Trump affirme ne pas avoir suivi de près le procès, mais assure qu’il ne se laissera pas influencer par des sentiments personnels :
« Si je pense que quelqu’un a été traité injustement, qu’il m’apprécie ou non, cela ne changera rien. »
Des liens passés, mais désormais distants
Les relations entre Donald Trump et Diddy remontent à une époque révolue. Le milliardaire rappelle qu’avant son entrée en politique, le rappeur lui témoignait une certaine admiration. Depuis, leurs trajectoires se sont éloignées, et leurs prises de position publiques divergent largement.
Une décision soutenue dans l’entourage trumpiste
Le processus de grâce pourrait être appuyé par Alice Marie Johnson, figure emblématique des réformes de justice pénale sous Trump, ainsi que par Ed Martin, ex-procureur et proche du président républicain. Pour John Koufos, expert juridique, l’affaire soulève des questions importantes :
« Cette affaire incarne les dérives de la surpénalisation. Mais la culpabilité de Combs sur certains points reste un obstacle. »
L’opposition farouche de 50 Cent
La rivalité entre Diddy et 50 Cent dépasse désormais le cadre musical. Ce dernier a publiquement dénoncé une éventuelle grâce :
« Puffy Daddy ne mérite pas de passe-droit », a-t-il déclaré sur Instagram, ajoutant qu’il fera tout pour dissuader Trump de le faire.
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Une grâce au goût politique
Si Trump va jusqu’à accorder cette grâce, il raviverait les critiques sur son usage controversé de ce pouvoir présidentiel. Lors de son précédent mandat, il avait déjà gracié plusieurs personnalités controversées, parfois proches de son cercle politique.
À quelques mois d’un scrutin décisif, cette potentielle grâce à Diddy apparaît comme un acte lourd de conséquences – à la fois stratégique, symbolique et politique.
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