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Togo : Une grâce présidentielle en vue pour les 14 opposants condamnés ?

Une lueur d’espoir pour les 14 opposants condamnés à 10 ans de prison par la Cour d’Assises du Togo. Le Cadre Permanent de Concertation (CPC) a annoncé, ce mercredi, son intention de solliciter le chef de l’État, Faure Gnassingbé, pour une éventuelle grâce présidentielle.

Une Affaire sous Haute Tension
Depuis leur arrestation, ces détenus sont au centre d’un bras de fer entre l’opposition et les autorités.
– L’opposition les considère comme des prisonniers politiques, victimes d’un procès injuste.
– Le gouvernement, quant à lui, insiste sur le fait qu’ils sont des détenus de droit commun, condamnés pour des actes répréhensibles par la justice.
Pour calmer les tensions, un compromis sémantique a été trouvé avec les autorités : ils sont désormais qualifiés de “personnes arrêtées à l’occasion d’événements de nature politique”.
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Une Démarche Après le Verdict
Le CPC explique que cette démarche n’a été initiée qu’après la condamnation afin de respecter la séparation des pouvoirs. Maintenant que les jugements sont tombés, le collectif espère que le président exercera son droit de grâce, comme il l’a déjà fait dans certains dossiers sensibles.

Les Regards Tournés vers Faure Gnassingbé
Le droit de grâce présidentielle, prévu par la Constitution togolaise, permet au chef de l’État d’annuler ou de réduire certaines peines. Cette décision, hautement politique et symbolique, pourrait avoir des répercussions importantes sur le climat sociopolitique du pays.
Le président répondra-t-il à cet appel à la clémence ?
Une chose est sûre, cette demande place une nouvelle fois la question des détenus politiques au cœur du débat public togolais.
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