Togo : La région des Savanes interdit le tramadol et les boissons frelatées

Le gouverneur de la région des Savanes, Affoh Atcha-Dedji, a pris une décision radicale pour protéger la santé des habitants de sa région. Désormais, la production, l’importation, la vente et la détention de boissons alcoolisées frelatées ainsi que de médicaments à base de morphine, notamment le tramadol, sont strictement interdites dans la région. Cette décision survient après de multiples alertes des autorités sanitaires concernant les dangers de ces produits, souvent fabriqués dans des conditions insalubres et responsables de graves intoxications, voire de décès. L’objectif est clair : endiguer un fléau qui touche particulièrement la jeunesse et les familles locales.

Des sanctions sévères pour dissuader les contrevenants
Pour garantir l’efficacité de cette mesure, le gouverneur a annoncé des sanctions sévères contre les fraudeurs. Conformément à l’article 3 du décret, toute personne contrevenant à cette interdiction s’expose à des peines sévères, telles que la fermeture immédiate de ses commerces, la saisie et la destruction de stocks illégaux, ainsi que des amendes considérables et des poursuites pénales. Toutefois, les médicaments délivrés sur prescription médicale échappent à cette interdiction. Le gouverneur a également souligné la nécessité d’une collaboration étroite entre la Gendarmerie, la Police, les Directeurs régionaux du Commerce et de la Santé, ainsi que les responsables de l’Office Togolais des Recettes (OTR) pour assurer l’application effective de cette mesure.

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Un combat contre des substances dévastatrices
Derrière cette interdiction se cache une volonté de protéger des vies. Les boissons frelatées, souvent responsables de comas, de cécité et de décès, ainsi que le tramadol détourné de son usage médical, sont à l’origine de dépendances dangereuses, particulièrement parmi les jeunes. Ce fléau a des conséquences dramatiques sur la santé publique, et le gouverneur des Savanes a décidé de lancer une véritable chasse aux trafiquants. Par cette action ferme et déterminée, la région des Savanes marque un tournant dans la lutte contre ces substances néfastes, dans l’espoir de préserver un avenir plus sain pour ses citoyens.

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