Togo : Dodzi Kokoroko révèle l’existence de plus de 1200 enseignants fictifs

Entre 2020 et 2024, le ministère togolais de l’Éducation a mis au jour une situation alarmante : au moins 1 200 enseignants fictifs ont été recensés. Cette découverte soulève des questions cruciales concernant la gestion des ressources publiques. Le ministre Dodzi Kokoroko a, de son côté, exprimé son engagement à remédier à ces irrégularités qui sapent les finances de l’État.

Des protocoles de santé à respecter
Dodzi Kokoroko a insisté sur la nécessité de suivre des protocoles clairs pour les enseignants en cas de maladie. « Chaque enseignant doit consulter un médecin et soumettre les documents requis au ministère », a-t-il déclaré lors d’une interview radio à l’approche de la rentrée scolaire 2024-2025. La Direction des ressources humaines se voit alors attribuer la tâche de gérer ces demandes et d’assurer le respect des procédures. Bien qu’il soit conscient des défis rencontrés par les enseignants, le ministre a réaffirmé l’importance d’une transparence administrative stricte.

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Un équilibre délicat entre empathie et rigueur
Le ministre Kokoroko a souligné que, bien qu’il comprenne les épreuves des enseignants malades, des justificatifs légaux sont nécessaires pour prouver leur incapacité à travailler. Il a ajouté que le ministère fait preuve de souplesse, mais seulement si les procédures sont respectées. En cas d’absence injustifiée, des sanctions seront appliquées, incluant le gel temporaire des salaires, ce qui vise à éliminer les pratiques frauduleuses au sein de l’éducation.

Vers une gestion éducative plus transparente
Les mesures instaurées par le ministre visent à établir un cadre administratif plus rigoureux. Kokoroko a fermement démenti toute intention de pénaliser de manière injuste les enseignants, affirmant que l’objectif est d’optimiser le fonctionnement du système éducatif. « Nous avons besoin d’une administration claire et stricte dans ce domaine crucial pour notre pays », a-t-il déclaré, soulignant l’importance d’une gestion efficace des ressources éducatives.

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Démenti des rumeurs sur les congés de maternité
Concernant les allégations selon lesquelles les salaires de certaines enseignantes en congé de maternité auraient été suspendus, le ministre a catégoriquement nié ces rumeurs. « Qui pourrait imaginer qu’une enseignante en congé de maternité verrait son salaire coupé ? Cela n’est pas possible », a-t-il affirmé, rappelant que des procédures existent pour les congés de maternité. Il a réitéré son soutien aux enseignantes et à leur rôle crucial dans la société.

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